Si le hasard existe, alors nous en sommes les victimes. Disons, je suis un peu plus victime que vous, mais c'est sans rancune...
L'histoire que je vais vous conter est des plus incroyable.
Voici 5 ans que me trotte dans la tête un "méchant" scénario pour le livre que je rêve d'écrire. Passionné d'histoire depuis mon plus jeune âge et particulièrement par celle de la seconde guerre mondiale (Vous comprendrez à la fin !), j'ai tourné et retourné dans ma tête mille idées, jusqu'au jour où.... L'évidence m'est apparut. Bref, j'ai passé des nuits à "scénariste" la chose. Le roman mort né devait s'appeler : l'héritier du mal !
Aujourd'hui, en flânant chez mon libraire, je tombe sur un livre au titre prometteur "Les Orphelins du Mal". Je m'approche, mon pouls s'accélère, sur la couverture une croix gammée dans une poussette, j'ai peur d'avoir compris ! Je mange le résumé, j'ouvre l'objet et ose sauter directement à la fin. Il faut que je sache.... Bingo, l'auteur donne vie au fils de celui dont on ne doit pas "prononcer le nom ! Sur le moment, le seul sentiment humain qui m'est venu : c'est la haine. Je vous ai détesté, totalement détesté. J'ai bien cru que j'allais défaillir. Mais à quoi bon.... C'est chose la arrive ! Puis, fataliste, je retourne le livre pour regarder qui a osé ! C'est là que l'histoire devient "incroyable". Mes yeux se posent sur le nom : d'Estienne d'Orves. Incrédule, je lis, je relis pour être certaine. Oui, d'Estienne d'Orves. Impossible !!!!!! Vous me croirez ou pas, qu'importe. Mon nom de famille c'est Barlier. Cela ne vous dis sans doute pas grand chose. Mais, votre grand Oncle "Honoré" a été fusillé avec un certain Maurice. Maurice Barlier, le cousin de mon grand-père ! Donc on se trouve avec deux descendants lointains (d'à peu près le même âge), et qui on eu à peu près la même idée. Mais vous avez été le premier et sans doute bien meilleure que j'aurais pu l'être. J'ai acheté le livre, et je me réjouis presque de le lire. Il va jute falloir mettre au papier des dizaines de feuilles, et repasser quelque années pour trouver une autre idée.
Avec mes pensé les plus sincères Bleuvague www.bleuvague.com
PS : J'ai répondu à ma question, celle du début : je ne vous déteste pas, mais le roman a intérêt à être bon ;-)
Suite au commentaire précédent, il semble bien que les idées soient "dans l'air", et que certains ont la chance de les cueillir avant les autres, et surtout de pouvoir les exploiter. Ainsi j'ai exposé sur mon post du 10 octobre les coïncidences unissant 3 polars évoquant le Lebensborn de Lamorlaye, avec celui de NEO au milieu, sans que j'imagine que les auteurs aient pu se copier. http://quaternite.blogspot.com/2009/10/morceaux-choisis.html Recopier ce lien, ou cliquer sur mon nom emvoyant à mon blog.
Nicolas d’Estienne d’Orves est né en 1974. Après cinq ans de pensionnat, des études de lettres et des stages dans le milieu de l’opéra, il embraye sur le journalisme et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique, dont il a été renvoyé pour blasphème et pornographie (si si!).
Il est aujourd’hui critique musical (classique) au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope.
A partir de 2001, il a beaucoup (trop?) publié : nouvelles (Le Sourire des enfants morts, Le Regard du poussin, La Sainte famille), essais (Les aventures extraordinaires de l’opéra, Bulletin blanc, Quoi dire quand?, Jacques Offenbach), romans (Un été en Amérique, Rue de l'autre monde; Les derniers jours de Paris)… Parmi ses romans, Othon a reçu le prix Roger-Nimier 2002, Fin de Race le prix Jacques Bergier, Les Orphelins du mal sont traduits en 13 langues. Dans le récit intitulé Je pars à l'entracte (NiL éditions), il s'adresse à un ami mort. Son dernier né, Les Fidélités successives, est une fresque romanesque sur les errements d'un jeune homme dans le Paris de l'occupation.
3 commentaires:
néo dans ta poche! très bien ça! à toi les bibliothèques municipales et la posterité!
Dois-je vous détester ?
Si le hasard existe, alors nous en sommes les victimes. Disons, je suis un peu plus victime que vous, mais c'est sans rancune...
L'histoire que je vais vous conter est des plus incroyable.
Voici 5 ans que me trotte dans la tête un "méchant" scénario pour le livre que je rêve d'écrire. Passionné d'histoire depuis mon plus jeune âge et particulièrement par celle de la seconde guerre mondiale (Vous comprendrez à la fin !), j'ai tourné et retourné dans ma tête mille idées, jusqu'au jour où....
L'évidence m'est apparut.
Bref, j'ai passé des nuits à "scénariste" la chose. Le roman mort né devait s'appeler : l'héritier du mal !
Aujourd'hui, en flânant chez mon libraire, je tombe sur un livre au titre prometteur "Les Orphelins du Mal". Je m'approche, mon pouls s'accélère, sur la couverture une croix gammée dans une poussette, j'ai peur d'avoir compris !
Je mange le résumé, j'ouvre l'objet et ose sauter directement à la fin. Il faut que je sache.... Bingo, l'auteur donne vie au fils de celui dont on ne doit pas "prononcer le nom !
Sur le moment, le seul sentiment humain qui m'est venu : c'est la haine.
Je vous ai détesté, totalement détesté. J'ai bien cru que j'allais défaillir.
Mais à quoi bon.... C'est chose la arrive !
Puis, fataliste, je retourne le livre pour regarder qui a osé !
C'est là que l'histoire devient "incroyable".
Mes yeux se posent sur le nom : d'Estienne d'Orves. Incrédule, je lis, je relis pour être certaine. Oui, d'Estienne d'Orves. Impossible !!!!!!
Vous me croirez ou pas, qu'importe. Mon nom de famille c'est Barlier. Cela ne vous dis sans doute pas grand chose. Mais, votre grand Oncle "Honoré" a été fusillé avec un certain Maurice. Maurice Barlier, le cousin de mon grand-père !
Donc on se trouve avec deux descendants lointains (d'à peu près le même âge), et qui on eu à peu près la même idée.
Mais vous avez été le premier et sans doute bien meilleure que j'aurais pu l'être.
J'ai acheté le livre, et je me réjouis presque de le lire.
Il va jute falloir mettre au papier des dizaines de feuilles, et repasser quelque années pour trouver une autre idée.
Avec mes pensé les plus sincères
Bleuvague
www.bleuvague.com
PS : J'ai répondu à ma question, celle du début : je ne vous déteste pas, mais le roman a intérêt à être bon ;-)
Suite au commentaire précédent, il semble bien que les idées soient "dans l'air", et que certains ont la chance de les cueillir avant les autres, et surtout de pouvoir les exploiter.
Ainsi j'ai exposé sur mon post du 10 octobre les coïncidences unissant 3 polars évoquant le Lebensborn de Lamorlaye, avec celui de NEO au milieu, sans que j'imagine que les auteurs aient pu se copier.
http://quaternite.blogspot.com/2009/10/morceaux-choisis.html
Recopier ce lien, ou cliquer sur mon nom emvoyant à mon blog.
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