mercredi 30 janvier 2008

S'il faut se payer une toile


Karajan Imperator (Figaro magazine, janvier 2008)






SA MAJESTÉ DES NOTES


Le premier chef d'orchestre à accéder au rang de star aurait eu 100 ans cette année. Surdoué, tyrannique, séducteur et perfectionniste, sa personnalité et son style ont donné le « la » de la musique classique pendant un demi-siècle. Portrait.
Dans l'imaginaire collectif, Herbert von Karajan (1908-1989) est l'incarnation parfaite du chef d'orchestre. Toute sa vie, ce perfectionniste tyrannique fit corps avec son art, n'hésitant pas à réenregistrer quatre fois certaines oeuvres pour atteindre au plus près l'idée qu'il s'en faisait... Un flot orchestral unique semblait naître de ses mains d'enchanteur, de ses yeux clos et de sa crinière argentée. Et le son qu'il obtenait - englobant, étouffant, hypnotisant - était à nul autre pareil : 800 enregistrements en témoignent encore !
Ce génie des médias et de la technologie marqua un tournant capital dans l'histoire de la « grande musique », qu'il contribua à ouvrir au public le plus large, au point de personnifier à lui seul le genre classique. Sous le règne de ce Rex imperator de l'orchestre et du disque, on ne disait plus : « C'est du Mozart », mais : « C'est du Karajan » ! Parvenir à se substituer au compositeur fut un travail de titan, commencé dès l'enfance. Comme Mozart, Karajan fut un enfant prodige ; comme lui, il est fils de Salzbourg, où il naît le 5 avril 1908. Dans cette famille d'origine grecque macédonienne (dont le nom était Karajannis), la musique n'est pas optionnelle : Théodore, l'arrière-grand-père, était musicographe ; Ernst, le père, est un médecin militaire passionné de clarinette ; quant au jeune frère, il joue de l'orgue. Mais le génie, c'est Herbert. A 4 ans, le gamin donne déjà des récitals de piano. Une malformation aux doigts l'oblige toutefois à délaisser le clavier pour la baguette et, en 1928, il obtient son diplôme de chef à l'Ecole supérieure de musique de Vienne. Dès lors, son nom est sur toutes les bouches des mélomanes. On parle avec tendresse de ce jeune homme qui dirige le Tristan de Wagner, à Vienne. Plus tard, en 1941, c'est un même Tristan qu'il dirige à l'Opéra de Paris, dans la France occupée. Entre-temps, le Rastignac de la baguette a (presque) vendu son âme : il s'est inscrit deux fois au parti nazi, participe à la chambre musicale du Reich, dirige le Horst Wessel Lied dès qu'on lui en fait la demande et donne Fidelio pour l'anniversaire du Führer, en 1938.
Toutefois, cet engagement est moins politique qu'artistique, car Karajan est prêt à tout pour éclipser son aîné, chef favori de Hitler, Wilhelm Furtwängler. Les deux hommes se haïssent (Furtwängler l'appelle « Monsieur K. », refusant de prononcer son nom) et sont les pions d'une guerre d'influence entre Göring et Goebbels. En 1945, Karajan et « Furt » connaissent pourtant une même débâcle. Conspué, honni, le Wunderkind du pupitre s'enfuit en Italie, regagnant ensuite l'Allemagne et l'Autriche, comme un espion en déroute. Il faudra alors le flair et la ténacité du producteur de disques anglais Walter Legge pour retrouver Karajan planqué dans un galetas de Vienne, le prendre sous son aile et le blanchir.
A partir de 1946, un Herbert bientôt « dénazifié » retrouve le chemin de la fosse et des studios. Voilà même une période bénie pour Karajan : sous l'égide de Legge, il enregistre pendant dix ans certains de ses meilleurs disques. Fidèle à sa première manière, le chef y est aérien, éruptif et sensuel ; bref, humain. Ses disques de Mozart, Richard Strauss ou Humperdinck témoignent d'un état de grâce qu'aux yeux de beaucoup Karajan ne retrouvera jamais. C'est qu'à l'époque le maestro est moins obsédé par le son que par l'esprit d'équipe.
Tout change en 1955, quand la Philharmonie de Berlin propose à Karajan de devenir chef permanent. Pour celui qui n'hésite pas à déclarer : « Je serai un dictateur ! », la course au pouvoir est lancée. En quelques années, outre son poste berlinois (qu'il obtiendra « à vie » !), il dirige l'orchestre Philharmonia, celui de l'Opéra de Vienne, hante la Scala et enregistre pour quatre maisons de disques : EMI, Deutsche Grammophon, RCA et Decca. Il joue même astucieusement de la concurrence entre les firmes, pour obtenir le meilleur de chacune d'elles (les stars chez EMI ; le son chez Decca ; l'argent chez Deutsche Grammophon !). Chef boulimique, Karajan bâtit une discographie colossale (qui balance entre ivresse musicale et narcissisme sonore) où l'on compte 10 versions de la Septième de Beethoven ! Si ses oeuvres de chevet sont la Messe en si de Bach et la Neuvième symphonie de Mahler, il reste fasciné par Wagner, démiurge comme lui. C'est après avoir été évincé de Bayreuth, temple du wagnérisme, qu'il crée en 1967 son propre festival, à Salzbourg, au mois d'avril, et y monte un Ring voulu et pensé par lui.
Ce Festival de Pâques illustre l'apothéose du « système Karajan ». Citizen K. y dirige tout : orchestre, mise en scène, décors, lumières, choix des interprètes. Qu'il surestime ses chanteurs en leur distribuant des rôles trop lourds, peu importe ! L'essentiel, c'est le son karajanien. Pour l'obtenir, il choisit personnellement chacun des musiciens de ses orchestres, se penchant sur leur culture générale, leur situation de famille, leurs maladies... Et gare aux maillons faibles, qu'il n'hésite pas à humilier devant leurs confrères !
Comme Dieu aux premiers jours de sa création, Karajan est au clavier d'un orgue gigantesque. Il « pygmalionise » bon nombre d'artistes. Pour certains, c'est une rampe de lancement (la violoniste Anne-Sophie Mutter, le pianiste Kristian Zimerman), pour d'autres, un cimetière vocal (Katia Ricciarelli s'est brisé la voix à chanter Tosca et Turandot). Mais Saturne s'est toujours nourri de ses propres enfants, et n'allons pas taxer trop vite Karajan de barbarie. Cet ami du yoga et du bouddhisme zen se veut l'intercesseur entre la musique et le genre humain. Au sens premier : un pontife !
Comme tout gourou, le maestro peaufine son image. Ses photos sont soigneusement choisies : rarement en pied (il mesurait 1,72 mètre), jamais de sourire. Le chef dirige sans partition, les yeux fermés, l'orchestre étant une émanation de son être le plus intime ; un miroir... Lorsqu'il fait filmer ses concerts, il convoque les plus grands, tels Henri-Georges Clouzot. Plus rares sont les photos de famille. Après deux mariages sans enfant, il épouse en 1958 la walkyrie française Eliette Mouret, mannequin de Dior rencontrée à Saint-Tropez. Avec leurs blondes filles Isabel et Arabel, ils illustrent le modèle parfait de la famille germanique.
Karajan aime également à poser devant les bolides qu'il collectionne : voitures, bateaux, avions (il possède un Falcon). Aux êtres humains faibles, donc faillibles, cet homme que nul ne tutoie préfère la technique contrôlable, donc fidèle. L'évolution du disque classique lui doit beaucoup. Lié à Akio Morita, patron de Sony, il promeut le tout jeune Compact Disc. En 1980, ce chef, qui oeuvre avec Deutsche Grammophon depuis 1939, enregistre même le premier opéra en son numérique : Parsifal, de Wagner. Malgré son triomphe technique et sa luxuriance sonore, le règne de Karajan touche à son terme. Dans les années 80, le monde change. Il est fini, le temps des démiurges. A l'orchestre, les baroqueux triomphent ; à l'Opéra, les metteurs en scène s'expriment. Karajan moque l'artifice des uns et la superficialité des autres, mais il vieillit. Malade, affaibli, il ne revit qu'une fois hissé sur son podium, devant un public qui le conteste de plus en plus. A trop prévoir, contrôler, verrouiller, Karajan s'est étouffé dans son propre son.
Le 23 avril 1989, il donne à Salzbourg son dernier concert, la Septième de Bruckner, cette musique qui fut diffusée sur les ondes allemandes à la mort de Hitler. Le 16 juillet suivant, Herbert von Karajan s'effondre d'une crise cardiaque, quatre mois avant le mur de Berlin.
La musique est en deuil, mais elle va pouvoir respirer.

lundi 28 janvier 2008

les auditeurs à ma rescousse...

...après lecture des lettres d'auditeurs du mois précédent.

message = Je tombe sur votre chronique, Nicolas. Et je vous soutiens: la sodomie, ça fait péter. Lol. C''est incroyable que des gens cultivés ne comprennent pas ça...merci pour votre super humour
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message = Bonjour,Est-ce les les lettres que vous lisez à l''antenne sont "vrais"????Car la chanson sur la sodomie était un "vrai régal". On en rigole encore à la maison rien qu''à y penser.Mille merci et encore.....Bien à vous.Dimitri
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message = Bonjour,Il y a quelques semaines, d''après mon père qui vous écoute, vous avez diffusé une chanson intitulée "La sodomie ça fait péter" - il a d''abord cru qu''il hallucinait vu le titre mais il m''a dit que cette chanson était très drôle et pas vulgaire du tout... Bref, nous cherchons les auteurs de cette chanson. Ont-elles fait un disque ? Bref comment la réécouter ?Merci pour votre réponse,Bien cordialement,Claire Ruph

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J''écoute ce jour (26 janvier)la lecture des lettres d''auditeurs. Un régal !Surtout Nicolas continuez vos insolences salutaires ! Et périodiquement offrez-nous ce florilège de protestations ringardes et réac'' auxquelles je ne reconnais qu''un mérite : la qualité du français employé. Merci à vous et à Benoit Duteurtre de vous donner ainsi la parole.

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A mon âge ,79 balais, on peut apprécier deux fois plus votre émission .Moi qui ai connu la radio de l''avant et de l''après guerre ,qui l''ai aimée jusqu''à y passer ma vie professionnelle , je suis reconnaissant à Mr d''Estienne d''Orves pour son culot et ses trouvailles . Qu''il continue : il est marrant, spirituel et aère un peu F.Musique .

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Que du bonheur ce courrier des auditeurs....de ce samedi 26/01C''est trop bon , 10 minutes de ce courrier en fin d''émission , c''est la cerise sur le gâteau. Encore, encore .Je ne le vous dirai jamais assez: BRAVO et longue vie à votre superbe émission.PS : Peut-être que la sodomie fait pêter ! mais ce qui est sûr c''est que ça en fait ''''rous pèter'''' certains...

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Cher Nicolas,Voici depuis votre premier passage à l''antenne de France Culture que je m''étais promise de vous écrire pour remercier de la qualité de votre émission.Certaine chansons diffusées sont d''ailleurs devenues des hymnes dans la famille et c''est le silence à chaque fois que votre heure approche... C''est toujours un régal de vous écouter et une deception de rater une de vos chroniques.Une chose est sure je vous admire pour votre courage, et surtout cette envie de bousculer un tout petit peu le public vieillissant de France Musiques...Mes parents m''autorisent à écouter votre émission et pour tant ils n''ont aucune volonté de perversion...Je vous souhaite de pouvoir encore longtemps faire votre chronique...Sachez qu''il y a aussi des auditeurs ouvertsAnne Laure Schreiber

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message = Bonjour Benoît,Longtemps que je voulais vous écrire mais ce formulaire aussi restreint que crétin pour ne pas accepter le format HTML ou tout lien URL ne me permet pas d''être très bavard. Je vous demande donc juste une adresse électronique qui puisse me permettre de vous envoyer des pièces jointes sonores venant de vos confrères d''ARTE RADIO et d''alimenter une discussion très sérieuse au sujet de votre chroniqueur récidiviste à scandale qui m''énerve et aurait bien tort de se priver!A bientôt?Samuel HOURCADEBIARRITZ

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ZUT pour tous ces "pisse-froid" qui critiquent Nicolas d''Estienne d''Orves
j''ai près de 78 ans et j''adore sa chronique,si j''habitais près de cette nana qui éteins sa radio pour ne pas l''entendre je mettrais la mienne à fond avec haut-parleur!!!Elle se croit à l''époque où Jean Nohain s''était fait virer de la radio .Il demandait aux auditeurs d''identifier un bruit:c''était celui d''une bouteille d''eau que l''on versait dans une cuvette un auditeur avait cru entendre un homme qui urinait d''où scandale!!!Continuez cher Benoît j''adore votre émission mon cher mari défunt était ravi de l''écouter surtout lorsque vous donniez un petit air de "PRINTEMPS" il avait eu la chance de la rencontrer dans sa jeunesse.Je reste fidèle à France Musique c''est mon antidéprime.Bernadette Moslard

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Pourquoi la chronique de Nicolas .....ne commence-t-elle qu''à 12h40 au lieu de12h30 ? on perd presque 10 minutes de son charmant babil ..N''en déplaise à certains auditeurs ,dont Nicolas s''est bien amusé aujourd''hui !!!continuez , moi j''adore....

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Ptit message de "soutient" à Nicolas d''estienne d''orves...un bravo tout spécial pour l''émission du 26 janvier ! vive l''anticonformisme et pas besoin d''etre vieux et acariatre pour participer à la culture! continuez ainsi ! ciao

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Zut, zut, zut!J''avais pris la peine d''écrire un long courrier, et puis, fausse manoeuvre, clic intempestif ? Tout s''est envolé...et je ne sais si le commentaire est parti vers vous ou pas...alors que je n''avais pas terminé ...Plus le courage de reprendre sur le même mode !Aussi je me contenterai de dire qu''après avoir déploré votre disparition du 11/13, nous avons été bien CONTENTS de vous retrouver, à l''heure du repas (poste de radio dans la cuisine).Ce jour, alors que j''étais momentanément hors de la cuisine, mon mari m''a crié "Viens vite, c''est Nicolas!"Et nous avons dégusté à la petite cuillère les missives courroucées de certains auditeurs, ainsi que les musiques choisies par Nicolas en guise de commentaires...Une suggestion aux coincés, offensés, outrés, indignés, dégoùtés, et j''en passe ... : sur un poste de radio se trouve (en principe - mais un poste de radio a-t-il des principes ?) un bouton, surmonté souvent de la mention "ON/OFF" ...Il n''est pas interdit de l''utiliser ...Allez, don''t worry, Nicolas ne vous enlèvera pas tous vos auditeurs, il restera toujours assez de gens ayant de l''humour pour vous apprécier, avec vos invités et chroniqueurs (dont notre chouchou : Nicolas d''Estienne d''Orves!), et qui ne craignent rien pour leurs oreilles, suffisamment affranchies et vaccinées!Précision : "nous", c''est mon mari et moi, nos enfants étant largement adultes avec chacun leur vie, et nous sommes ... septuagénaires!Comme quoi ...Continuez à nous faire sourire, faire connaître, faire aimer, ...faire oublier tout ce qui marche à l''envers, dans le monde, le temps d''une émission décontractée, intelligente, divertissante ...!Meilleures pensées, et merci.
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Dommage que " La Folle Journée de Nantes "se déroule la semaine prochaine, avec une semaine d''avance nous aurions été agréablement dispensés de la chronique de Nicolas d''Estienne d''Orves, tant pis, du moins aurons-nous le week-end prochain, l''avant goût de la suppression de votre émission !Bruno Guinet

réponse de France Musique: "monsieur, que vous répondre?"

Rien ! d'ailleurs n'ayant pas posé de question, je n'attendais pas une réponse.Maintenant si vous ne supportez pas une opinion contraire à la vôtre, la suppression du courriel sur le site est une clé, ainsi vous n'aurez plus que des zélateurs !A bon entendeur, salut !Bruno Guinet

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Bonjour !J''écoute toujours avec plaisir votre émission( quand je ne me mélange pas avec les horaires, comme ces dernières semaines !).La chronique finale est la partie de l''émission que je préfère, surtout quand c''est le tour de Michel Sénéchal et surtout de Pierre-Marcel Ondher (souvenir du "Florilège de la Musique de Genre" de ma jeunesse) et Nicolas d''Estienne d''Orves.Je tiens à assurer de mon approbation monsieur d''Estiene d''Orves, n''en déplaise à tous les pisse-froid et tous les pisse-vinaigre qui poussent des cris de pucelle effarouchées, alors que d''aucuns se livrent à toutes sortes de turpitudes plus ou moins publiques sans qu''ils s''en affectent.Pour une fois que l''on peut rigoler franchement et sans arrières pensées, ça serait dommage de s''en priver. A mon avis, le rire est la plus saine des thérapies.Contrairement à ce que prétendent les cotempteurs de cette chronique, ce sont eux qui sont malsains, voyant malice à ce qui n''est qu''un énorme éclat de rire à but jubilatoire, dans la bonne tradition de François Rabelais. Car plus c''est gros, plus c''est sain.Quand au degré auquel il faut prendre ces plaisantes interventions, s''arrêter au deuxième est un peu bref ! A mon avis, le quatorzième ou quinzième serait plus approprié.D''ailleurs, un de ces critique ne manque pas de bon sens en déclarant éteindre son poste quand ça ne lui plait pas.C''est ce que je fais moi-même quand, jours de pénitence, on nous diffuse une oeuvre de monsieur Boulez.

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Comment vous dire ma surprise et mon plaisir ce samedi d''avoir été choisi pour à moi seul, d''un extrait, faire pièce aux fanatiques contempteurs de notre bouzimouphile chroniqueur ! Mon conseil : ne leur faites même plus l''honneur d''en parler, tracez vaillament la route, foin des pisse froid et mort aux moralisto-mordmoil'', bande de tartuffes ! Adieu les morts ! Droit devant, sabre au clair ! Et mon coup de chapeau à Monsieur Benoît D. pour sa bienveillance tenace...

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mardi 22 janvier 2008

S'il ne devait en rester qu'une...


Est-il lettre plus belle, plus douce, plus onctueuse, plus crémeuse, plus moussue, plus charnue, plus muligliche que celle-ci?

Pas sûr, pas sûr...


dimanche 6 janvier 2008

douceur d'alcôve...


une certaine idée de la sensualité

Et si, encore des mails de joie et d'allégresse! La sodomie sur France Musique provoque l'extase ou l'ire!

message = Bonjour, je viens d''entendre la drolissime chronique de Nicolas d''Estienne d''Orves et je souhaiterais connaître le référence de la dernière chanson : "La sodomie, ça fait péter".Merci pour votre réponse et bonnes fêtes.

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message = alors là, BRAVO !!!"la sodomie, ça fait péter" sur France Musique !EX-CE-LLENT !(et c''était très rigolo...)

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message = Cher Benoît Duteurtre,Pas de courrier haineux pour vilipender le sens de l''humour de votre chroniqueur, mais une certaine tristesse à découvrir qu''après Sarkozy chez Disney, Bigard chez le Pape, c''est Voici qui s''invite dans votre émission avec cette ritournelle de sodomie musicale qui tombait là comme un pet foireux. Je n''ai rien contre ce genre de facétie, mais ce n''est pas ce que je recherche en écoutant France Musique. Votre chroniqueur n''a peut-être pas suffisamment pratiqué cet humour dans les salles de garde à l''armée pour en être encore friand ? Ou croit-il qu''il reste des bourgeois à choquer ?Cette vulgarité qui s''invite partout introduit tout sauf de la légèreté, elle commence à peser... et à donner envie de rejoindre le camp des coincés.Tant mieux pour vous si vous gagnez des auditeurs à ce compte-là ; je vais quant à moi me mettre à l''abri de ce genre d''agression sur d''autres ondes pendant un petit moment, le temps de m''habituer à ces pastiches situationistes.Merci pout tout le reste dans votre émission cependant, qui est du meilleur goût et d''un éclectisme réconfortant.

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message = Pour ce qui est de l''éclectisme, nous avons été servi aujourd''hui juste avant mid, et nous sommes tombés de hautJe ne me priverai pas de protester là où ille faut, mais ne voulais pas le faire sans vous prévenir.

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message = A moins que vous n''ayez, contractuellement, l''obligation de maintenir la "contribution" de Nicolas d''Estienne d''Orves à votre émission aurez-vous, enfin, le courage de mettre fin maintenant à cette "collaboration"? Dans sa chronique d''aujourd''hui des propos liminaires stupides et graveleux (notamment en période de Noël),réitérés grassement à plusieurs reprises, et la chanson finale sur la sodomie dépassent largement les bornes de la bienséance.Sans être particulièrement bégueule je vous laisse imaginer ce que pourraient penser des adolescents auxquels leurs parents ou grands-parents auraient vanté l''"intelligence" de votre émission en entendant cette "chronique". Des animateurs ont été "virés" pour moins que cela. Vous vous honoreriez en mettant fin à la présence de ce monsieur à vos côtés. A quelle protection NEO doit-il d''y être encore? Certainement pas à son talent.

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message = C''est tout à fait un grand mystère que l''existence persistante de la chronique de ce N. D''E. D''O...Cette "chose" malsaine au possible, ce monsieur qui vient exposer son stade anal mal fini dans l''oreille d''auditeurs qui n''en ont -pardon- mais strictement rien à foutre (c''est un mot au "niveau"), des relâchements pathologiques et hystériques de cet imbécile, qui s''imagine "déclencher la haine" (sic) des auditeurs de France Musique,- cette race à part qui a besoin qu''on la secoue avec des histoires tristement nauséabondes, et MINABLES..- .La haine serait une bien disproportionnée réaction, à l''encontre de ce régressif petit monsieur, qui ne déclenche qu''un malaise exaspéré (car en somme, il vient essuyer ses complexes mal lèchés dans nos oreilles, comme sur un paillasson, il existe des gens qui se font payer fort cher pour remplir cet office...Nous pourrions lui envoyer nos RIB ), ce triste pantin qui doit s''imaginer représenter le summum de la subversion...il faut lui expliquer qu''Il arrive un peu tard, nous arrivons en 2008, depuis "pipi-caca-popo", il; s''est passé deux ou trois choses un peu plus "secouantes", et qui vous ont une autre gueule, et un autre impact !..Qu''"ON" le ramène au fond de la classe, avec ses crottes de nez et ses boules puantes, qu''on lui rende son biberon...Qu''Il aille "étonner" les mouches (qui sans aucun doute doivent lui vouer quelqu''olfactive affection)...ET QU IL NOUS LACHE !!!Ce message mal embouché ne s''adresse qu''a "ça"... tout mon salut pour tout le reste de l''équipe.

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message = quelle déception en vous écoutant samedi 22! Pourquoi introduire cette grossièreté et cette vulgarité? France-musique mérite mieux que cela. Me répondrez-vous?
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message = bonjour émission du sam 22 décembre : voulez vous me communiquer les références du cd ,la sodomie ça fait pèter , que Nicolas E O nous a servi.j''étais en train de conduire et j''ai rigolé comme un bossubravo pour vos émissionsj''aime bien votre stylecontinuezmercisalutations

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message = Etonnez moi Benoit toujours et encore avec ces chansons qu''on entend nulle part ailleurs (n''est ce pas Nicolas?)

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message = bravo pour samedi 22 decembre et merci à Monsieur d''Estienne d''Orves pour son humour

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essage = Auditeurs assidus, le final de l''émission du 22 nous a surpris et beaucoup amusés, ca s''appelle du dépoussièrage "à vent".Continuez à secouer.Cordialement,C.

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message = Puisque vous n''appréciez que la vulgarité et la bassesse, j''attends avec impatience la suppression de votre émission, pour le seul plaisir de ne plus vous entendre vous et votre ordurier de service.Bruno Guinet

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message = Bonjour!En tant que fondateur du FMLPR (Front Mondial de Libération des Pets et des Rots, collectif luttant pour la libération des gaz corporels en toute circonstance) j''aimerais avoir les références de la chanson que vous avez diffusée samedi 22 décembre qui traitait de sodomie.Cette chanson ferait fort bonne figure sur la compilation que nous nous apprêtons à diffuser dans le but de récolter des fonds pour soutenir l''amicale des aérophagiques de France.D''avance merci.Corentin
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message = suite a l''intervention du péderaste et pornographe nicolas de ... et la diffusion d''une chanson sodomite et des commentaires adequats de l''individu ceci un dimanche midi, je demande au médiateur d''intervenir pour que vous soyez sanctionné pour votre laxismequel dommage monsieur Benoit votre émission est de grande tenueque se passe t-il ?

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message = Cher Monsieur,je m''autorise à vous appeler cher Benoît car mon épouse et moi sommes des "inconditionnels" de votre émission eponyme.Votre comparse Monsieur d''Orves a un humour décapant que nous apprécions car jamais vulgaire.A ce propos pourriez vous nous donner le nom du disque sur lequel figure cette"geste" concernant des habitude sodomites ?émission de samedi dernier Merci et réjouissez nous encore.Bonnes fêtes et courtoisement à vous

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message = BonjourFidèle auditeur de votre émission, j''aimerai que vous me fassiez parvenir par retour de message les références de la chanson "la sodomie ça fait péter", c''est vraiment trop drôle , passer de soeur Sourire à cette chanson...encore bravo et bon succès pour vous et tous mes voeux pour l''année 2008

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message = Croyant être subversifs, vous n''êtes que vulgaires. Au lieu de profiter des ondes pour cultiver vos concitoyens, les aider à réfléchir et à s''épanouir, vous vous laissez entraîner vers le bas, vers la plus méprisable médiocrité... Il est vrai que nombre d''entre vous savent si peu de choses sur l''art...Il est alors préférable pour eux de diffuser sur l''antenne, comme ce fut le cas le 23 décembre à 11h 55 ,des inepties du genre " la sodomie, ça fait péter". C''est à croire que personne n''a jamais rien composé d''intéressant sur terre... La subversion, ce n''est pas cela; vous n''arriverez jamais à la cheville des vrais contestataires. Vous êtes vendus au système d''abrutissement de notre société inculte et consumériste. Vous êtes les "collabos" de la dictature de la bêtise.

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message = dérapage obscène inacceptable sur les ondes de france musique aujourd''hui à 12 heures. .....et en plus le présentateur nargue et se moque des auditeurs !!!!J''espère que nous serons nombreux à dénoncer ce faitMTGary


message = Supporterez-vous la grossièreté et la vulgarité introduites dans l''émission de Benoît Duteurtre? Le texte sur la sodomie, dans son émission de samedi 22, est inadmissible.Cela est choquant, même pour de plus jeunes que moi. Et très décevant. Est-ce un nouveau signe de décadence? Une réponse?

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Message de soutien à Nicolas d''Estienne d''Orves qui, dans le cadre de l''émission Etonnez moi Benoit, assure une chronique particulièrement méritoire. En effet, contre vents et marées, il use, de manière fort délicate, de son accès aux ondes pour faire passer des messages indispensables à la santé publique. En exemple, cette superbe information rappelant à ceux qui auraient pu l''oublier, que la pratique de ce que Pierre Dac décrivait comme étant "une thérapeutique empirique mais néanmoins efficace de l''occlusion intestinale" avait pour effet de provoquer la libération de gaz. Un grand merci donc à Benoit pour sa permanence et à Nicolas pour sa pertinence.


Magnifique, cet hommage à la sodomie, et, si l'on en croit Benoît, pas un rire, pas un applaudissement dans ce foyer d'un opéra pas très comique ! Et pas de référence sur France Musique pour cette ode délicate à une pratique qu'on ne saurait trop louer.
Petit reproche : la lecture du blog sur fond noir est très difficile pour un vieux vieillard (mais un vieillard n'est jamais jeune)...
Et que votre rubrique dure encore mille ans !
Codialement,

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A propos du bicounet incontrôlable, merci de nous offrir ce qui est, somme toute, derrière ses apparences de futilité maximale, un des très rares espaces de liberté restant dans le paysage radiophonique, les pisse-froid ne s''y trompent pas : et ceux qui apprécient ces chroniques non plus, qui adorent ces moments jubilatoires si peu dans l''air officiel du temps. PS Et Peynet que j''écoute en vous écrivant n''est pas mal du tout non plus... Bref : salut et soutien !

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Bonjour,Merci à france musique d''avoir revu sa grille. Je peux de nouveau écouter l''émission dans son ensemble. Bravo d''avoir des chroniqueurs comme Nicolas d''Estienne d''Orves qui nous font découvrir avec humour la face cachée de la chanson française.Cordialement

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Bonjour, Messieurs,Le 22 décembre 2007 vers 11h30 vous avez diffusé une "chanson" dont le titre était (probablement), "la sodomie ça fait péter"...Ceci me semble d''un mauvais goût indigne de votre station.Pouvez-vous me donner quelques explications sur ce choix de programmation?Avec mes sentiments distingués.

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