tag:blogger.com,1999:blog-91586026286727583892024-03-13T21:49:27.357-07:00NICOLAS D'ESTIENNE D'ORVESblogneohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.comBlogger232125tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-65055377393987099932012-11-07T03:17:00.000-08:002012-11-07T03:17:30.785-08:00Critique des Fidélités Successives dans Le Nouvel Observateur (8 novembre 2012)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgofmPZC3U4bElVSLUSKgZrue7vPBVwMdnBwbFuQ1LSylF96A2gtO5XYsNiKxgFVlSWkg6pECDgwqs8szxGkxzS7Zx_6J6v_NHpIkzfgf75WRE0jDYmDzVHj9p6V8Rffd7MhWFgp885Eh4/s1600/obs+bis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgofmPZC3U4bElVSLUSKgZrue7vPBVwMdnBwbFuQ1LSylF96A2gtO5XYsNiKxgFVlSWkg6pECDgwqs8szxGkxzS7Zx_6J6v_NHpIkzfgf75WRE0jDYmDzVHj9p6V8Rffd7MhWFgp885Eh4/s640/obs+bis.jpg" width="268" /></a></div>
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-45107549626737170652012-10-24T02:38:00.002-07:002012-10-24T02:38:53.239-07:00Critique des Fidélités dans L'Express (24 octobre 2012)<h1 itemprop="Headline">
<a href="http://www.epresse.fr/catalogue/index.html" target="_blank"><img alt="ePresse" border="0" height="100" src="http://static.lexpress.fr/pub/epresse-lexpress.jpg" width="300" /></a></h1>
<h1 itemprop="Headline">
Nicolas d'Estienne d'Orves revisite l'Occupation</h1>
<div class="authors">
</div>
<div class="authors">
Par <span itemprop="author" rel="author">Baptiste Liger</span><span itemprop="author" rel="author"> (L'Express)</span>, publié le <time datetime="2012-10-24 08:00:00" itemprop="datePublished" pubdate="">24/10/2012 à 08:00</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time></div>
<aside class="toolbar"><div class="toolbar_item_social toolbar_item_fb">
</div>
<div class="toolbar_item_social toolbar_item_fb">
Mais qui était vraiment Guillaume Berkeley ? Comment ce jeune homme originaire d'une petite île anglo-normande a-t-il pu devenir l'un des emblèmes de la collaboration tout en ayant participé activement à la Résistance ? En 1939, à la suite d'une fâcherie avec son frère Victor, ce garçon alors âgé de 18 ans se réfugie à Paris. Dans la capitale, Guillaume fréquentera le grand monde, écrira pour le journal antisémite Je suis partout et sera l'un des protégés de Goering. Il ne s'agit là que de l'une des (nombreuses) facettes de cet individu paradoxal quoique sincère, dépassé par le mouvement de l'Histoire... </div>
</aside><div class="article_content">
<div class="article_container" itemprop="articleBody">
L'auteur réussit ici une fresque un peu chaotique mais richement documentée et feuilletonesque à souhait, où l'on croise Jean Marais, <a class="none_underline_link" href="http://www.lexpress.fr/infos/pers/andre-gide.html" target="_self">André Gide</a>, <a class="none_underline_link" href="http://fiches.lexpress.fr/personnalite/sacha-guitry_153865" target="_self">Sacha Guitry</a>, Darius Milhaud et l'écrivain collaborationniste <a class="none_underline_link" href="http://fiches.lexpress.fr/personnalite/lucien-rebatet_24914" target="_self">Lucien Rebatet</a> - dont <a class="none_underline_link" href="http://fiches.lexpress.fr/personnalite/nicolas-d-estienne-d-orves_27860" target="_self">Nicolas d'Estienne d'Orves</a>, petit-neveu d'un célèbre résistant, n'est autre que l'ayant droit ! </div>
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-36094376480707744492012-10-15T23:21:00.000-07:002012-10-15T23:21:15.711-07:00Critique des Fidélités dans Direct Matin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDItrknKJ3qrpxyQbyU-KCwCrOVj_KjwI-sufjGGPt_fHpylDpYitfWJdtdtJTw1womclEEQlp8GAIc_ntiMwUBBPL9M_d2St2mtesBt4nmrjgYoMXNxIKozpgkFnptAkQF_MxSPCAY8A/s1600/direct+matin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDItrknKJ3qrpxyQbyU-KCwCrOVj_KjwI-sufjGGPt_fHpylDpYitfWJdtdtJTw1womclEEQlp8GAIc_ntiMwUBBPL9M_d2St2mtesBt4nmrjgYoMXNxIKozpgkFnptAkQF_MxSPCAY8A/s640/direct+matin.jpg" width="451" /></a></div>
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-31050547413546882052012-10-13T22:14:00.002-07:002012-10-13T22:14:23.489-07:00Compte-rendu des Fidélités successives sur le site "les livres que j'aime"<h3 class="entry-header">
Les fidélités successives, Nicolas d'Estienne d'Orves, Albin Michel</h3>
<div class="entry-content">
<div class="entry-body">
<div style="text-align: justify;">
<a class="asset-img-link" href="http://brigittenamour.typepad.fr/.a/6a0120a940a45b970b017d3ca86ea0970c-pi" style="float: left;"><img alt="Fidelites-successives" class="asset asset-image at-xid-6a0120a940a45b970b017d3ca86ea0970c" src="http://brigittenamour.typepad.fr/.a/6a0120a940a45b970b017d3ca86ea0970c-500wi" style="margin: 0px 5px 5px 0px;" title="Fidelites-successives" /></a>Fresque ébouriffante
sur fond de Paris collabo. Guillaume est un gamin sensible,
intelligent, doué pour le dessin et promis à un avenir d'artiste. C'est
ce que pense son mentor, un parisien critique d'art qui passe toutes ses
vacances sur l'île anglo-normande où vit Guillaume avec son frère ainé
et ses parents, les châtelains ruinés du coin. Les frères grandissent
et s'adorent mais pour l'amour de Pauline ils deviendront un
jour rivaux. Ce jour-là, après une violente dispute, Guillaume s'enfuit
à Paris. Il a presque vingt ans, la guerre éclate et le laisse
désemparé mais pas à court de ressources. Il va naviguer dans ce Paris
interlope de l'Occupation comme un poisson dans l'eau jusqu'au jour où,
comme tant d'autres, il basculera du côté des vainqueurs pour sauver sa
peau. Roman historique et romanesque passionnant, ultra documenté,
fourmillant de détails savoureux sur les trafics de l'époque. Les
personnalités réelles se mêlent à la fiction et c'est génial. L'intrigue
m'a enchaînée aux pas incertains de Guillaume. Oui il est lâche, peu
scrupuleux, égoïste, oportuniste, futile et sans morale mais malgré tout
furieusement sympathique. Guillaume fait tout, le pire comme le
meilleur, avec une naïveté et une gentillesse déconcertantes. Trop jeune
et pas encore "construit" il se cherche une identité dans un monde sans
plus aucun repère. L'écriture brillante et habile donne un ton juste à
ce récit, sans dramatiser ni accuser. L'auteur nous parle de ce passage à
l'âge adulte pas si facile à négocier quand on est rêveur, exalté,
livré à soi-même et dépassé par les évènements. Guillaume n'est pas un
héros mais il est terriblement humain et c'est ça qui est bien.</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: magenta;"><strong>J'ai adoré</strong></span>
: le rythme, le style, le ton, ce qui fait une super histoire que l'on a
plaisir à retrouver chaque soir avant de s'endormir. Il y a tout dans
ce roman, amour, haine, intrigues, anecdotes, humour, drames et larmes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<strong><span style="color: #ff7f00;">Les fidélités successives</span></strong>, Nicolas d'Estienne d'Orves, Albin Michel. 712 p 23,90€. En vente sur mon blog via Amazon.fr</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #bfbf00;"><strong>Nicolas d'Estienne d'Orves</strong></span>, journaliste musical, a publié une vingtaine de romans dont <em>Othon ou l'Aurore impossible</em> Prix Roger Nimier 2002. Il a un talent de conteur étonnant.</div>
</div>
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-55161835656541884592012-10-13T21:46:00.001-07:002012-10-13T21:46:56.807-07:00Interview sur France Inter dans l'émission "Conduite accompagnée", en compagnie de GiedRe<img alt="France Inter" height="65" src="http://www.franceinter.fr/sites/all/themes/fi_player_theme/img/logos/logo.png" title="France Inter" width="65" /> <br />
<br />
Cliquez sur:<br />
<br />
http://www.franceinter.fr/emission-conduite-accompagnee-mathias-deguelle-recoit-nicolas-d-estienne-d-orves-accompagne-de-giedr<br />
<br />
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-18503580294627066092012-10-12T06:08:00.000-07:002012-10-12T06:08:09.960-07:00Critique des Fidélités dans "Le soir" de Belgique (12 octobre 2012)<h3 style="text-align: justify;">
<img height="282" id="il_fi" src="http://www.arretsurimages.net/media/breve/s106/id10507/original.34542.plein.png" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 8px;" width="679" /></h3>
<h3 style="text-align: justify;">
Infidélités, entre Modiano et Dumas</h3>
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">Le 13 mai 1946, Guillaume Berkeley</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">
</span></span></div>
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><div align="justify">
est condamné à mort pour collaboration.</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Le public accueille le verdict</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
en injuriant le coupable. Une journaliste</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
conclut : </div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;">« L’île de Malderney est en</span></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;">
</span></span></i></div>
<i><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><div align="justify">
deuil, mais la France se porte déjà mieux :</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
un nouveau traître va payer pour ses crimes.</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
» </div>
</span></span></i><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Italic; font-size: x-small;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">Malderney est une île anglo-normande</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">
</span></span></div>
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><div align="justify">
ajoutée aux cartes géographiques</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
par Nicolas d’Estienne d’Orves. Guillaume</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Berkeley est un personnage tout aussi</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
imaginaire. Et que la France se porte</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
mieux est une appréciation personnelle</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
(de la journaliste, pas de l’auteur) dont</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
chacun fera ce qu’il voudra. De préférence</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
après avoir lu les sept cents et quelques pages</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
d’un roman touffu et passionnant.</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
L’argument rejoint celui que Patrick</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Modiano a exploré dans certains romans</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
situés à la même époque : une ambiguïté</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
fondamentale cultivée en des temps troublés</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
après lesquels on vous demandera</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
dans quel camp vous vous trouviez – et, si</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
vous n’avez pas de réponse, on vous la</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
fournira. Nicolas d’Estienne d’Orves s’éloigne</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
de Modiano par la manière dont il</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
traite le sujet, plus proche d’un Alexandre</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Dumas capable de tenir un lecteur en haleine</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
le temps nécessaire à aller jusqu’au</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
bout du roman sans relâchement de l’attention.</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Au départ, il n’y a guère plus qu’une connerie</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
de jeunes adultes encore adolescents</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
dans leur approche de l’amour. Victor</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
et Guillaume, des frères élevés dans le</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
culte de la littérature française, se disputent</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
leur demi-soeur Pauline dont ils sont</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
amoureux, tandis qu’elle reste dans l’ambiguïté</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
(elle aussi). Guillaume part à Paris</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
au moment de la déclaration de guerre, le</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
1</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: xx-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: xx-small;">er </span></span><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">septembre 1939. Installé chez son mentor</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;">
</span></span></div>
<span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><span style="font-family: MillerText-Roman; font-size: x-small;"><div align="justify">
qui séjournait chaque année sur l’île</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
de Malderney, Guillaume hésite bientôt</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
entre sa fidélité à celui-ci, qui est juif, et le</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
monde des plaisirs aussi intellectuels que</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
sensuels dans lequel sa jeunesse et sa vivacité</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
d’esprit font merveille. Il a dix-huit</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
ans, il est prêt à tout pour se frotter aux</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
esprits les plus brillants de son temps, et</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
tant pis s’ils l’entraînent dans une direction</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
que son absence de convictions ne</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
l’aurait pas fait choisir.</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Il côtoie le « meilleur » de la collaboration</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
intellectuelle, dîne aux tables les plus</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
fines, fréquente les femmes les plus aguichantes…</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
Alexandre Dumas veille : on côtoie</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
des écrivains et des artistes de renom,</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
saisis dans des moments si peu reluisants</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
de leur biographie qu’on est parfois surpris</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
de les trouver là et, en outre, on a</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
droit à plus de rebondissements qu’on</div>
<div align="justify">
</div>
<div align="justify">
n’osait en espérer. </div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Whitney-Light; font-size: xx-small;"><span style="font-family: Whitney-Light; font-size: xx-small;">PIERRE MAURY</span></span></div>
<span style="font-family: Whitney-Light; font-size: xx-small;"><span style="font-family: Whitney-Light; font-size: xx-small;"></span></span>neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-20150911664852530502012-10-09T00:32:00.001-07:002012-10-09T00:34:04.849-07:00Compte-rendu des Fidélités sur le Blog "La librairie fantastique"<h2 class="date-header">
lundi 8 octobre 2012</h2>
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=9158602628672758389" name="7362322852249639300"></a>
<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name">
Les fidélités successives, de Nicolas d'Estienne d'Orves
</h3>
<div class="post-header">
</div>
<br />
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"> Je me suis embarquée dans la
lecture d’un gros pavé intitulé <b><i>Les fidélités successives</i></b>, de <b>Nicolas
d’Estienne d’Orves</b>, aux éditions <b>Albin Michel</b>. J’avais des à priori défavorables
concernant cet auteur sans aucune raison valable, excepté qu’il écrivait avant
des polars édités par Pocket. Qu’on s’entende, tous les polars édités par
Pocket ne sont pas mauvais, loin de là, mais les couv’ n’était pas terribles,
ni les résumés, et bon… voilà quoi, vous voyez je vous avais dit que c’était basé
sur du vent.</span><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">M’enfin l’histoire des <i>Fidélités successives</i>, qui n’est pas
un polar, me faisait des clins d’œil langoureux, me balançant des Cocteau,
Picasso, Jean Marais et une histoire tragique de Seconde Guerre mondiale à la
figure. Et puis, sans aucune raison non plus autre que psychologique, je suis
irrémédiablement attirés par les gros pavés qui dans mon esprit sont toujours
gage de qualité.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTC60uKFttCCKg79et__oy0wPzXVFQ1KHQpu-vJBlB8ap_J5NXPeCfk3oOBJydfPcbbqKCoFbWZP5VXwfkKlZvcMUmTahWQ8pTbqapSASpYX6xXPjXO5HK5xiNLDydaPO6S_iRCB_NEpB8/s1600/9782226242945g.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTC60uKFttCCKg79et__oy0wPzXVFQ1KHQpu-vJBlB8ap_J5NXPeCfk3oOBJydfPcbbqKCoFbWZP5VXwfkKlZvcMUmTahWQ8pTbqapSASpYX6xXPjXO5HK5xiNLDydaPO6S_iRCB_NEpB8/s320/9782226242945g.jpg" width="218" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Bon, ben sachez que ça n’a pas raté, j’étais plutôt contente
d’avoir pris la décision de le lire, parce que <i>Les fidélités successive</i> est un
très bon roman.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Pour vous raconter en quelques mots, <i>Les fidélités
successives</i> relate l’histoire de <b>Guillaume Berckeley</b>, artiste peintre,
journaliste, écrivain, jugé pour ses crimes pendant la seconde guerre mondiale,
sa collaboration avec l’Allemagne nazie, envoyé au bagne et suicidé
dans sa cellule en 1949.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Simon Bloch, vieil ami juif des Berckeley, celui qui a découvert
le talent de Guillaume dans son adolescence et lui a ouvert les portes de
Paris, revient à Malderney – l’île natale de son ami - pour lire à son frère
Victor et sa belle-sœur Pauline le manuscrit que le bagnard à laissé derrière
lui avant de se donner la mort.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Le reste du bouquin se présente donc sous forme de mémoires.
Loin de chercher à expliquer ses faits, à se justifier, à s’excuser, Guillaume
se contente de raconter les faits tels qu’il les a vécu, simplement, avec tous
les questionnements qui lui restent, et qui n’auront jamais de réponse.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><i>Les fidélités successives</i> ouvre alors deux intrigues, celle
de l’histoire du trio Victor /Pauline/Guillaume, qui a poussé Guillaume à
fuir Malderney, et celle de sa vie à Paris durant l’occupation allemande.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Ce qui m’a le plus intéressé dans ce roman c’est surtout le
côté historique du livre. On découvre la France et Paris avant la défaite, puis
pendant, et la vie que menait toute la clique des artistes français de l’époque.
Des fuites de mai 1940 à la résignation des parisiens occupés, jusqu’à la
collaboration passive de certains et la résistance cachées des autres… puis
enfin la libération, violente, rageuse, exterminatrice. Guillaume à tout vécu,
son parcours est atypique. Malderney étant une île (imaginaire) franco-normande
au même titre que Guernsey et Jernsey, il est anglais mais parle français dans
un pays en capitulation avec l’Allemagne et à présent en guerre contre les
anglais. Pour survivre, il se fait naturaliser, fraye avec ceux qui tirent le
mieux leur épingle du jeu, se met
sans vraiment le chercher dans les petits papiers de l’ambassade allemande et
se retrouve aux tables de Göring et de Céline. Photographié avec les plus
puissants occupants, il n’est pourtant pas un vrai collaborateur : il devient le
meilleur ami d’un juif homosexuel antisémite qu’il héberge dans le vieil
appartement de son ami en fuite Simon Bloch, trempe dans le marché noir pour
mettre du beurre dans les épinards, puis lorsque Pauline vient le retrouver et
lui demande de résister, il se lance dans le double jeu…</span><br />
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinPtzLQ5iakfT4qCz0gSEFbfuuz_zBRMj-dfJAi9pBfGfV07wGk-bBQhYLI5CZlal68Ka7LNx2ZBps4378xkQdvDJO8z63fggHYzWmAadJAkx1VMXgOX1GtU827uKGEqSM2U1nzvX9vXep/s1600/Bundesarchiv_Bild_101I-247-0775-38,_Paris,_Stra%C3%9Fenszene.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinPtzLQ5iakfT4qCz0gSEFbfuuz_zBRMj-dfJAi9pBfGfV07wGk-bBQhYLI5CZlal68Ka7LNx2ZBps4378xkQdvDJO8z63fggHYzWmAadJAkx1VMXgOX1GtU827uKGEqSM2U1nzvX9vXep/s320/Bundesarchiv_Bild_101I-247-0775-38,_Paris,_Stra%C3%9Fenszene.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Allemands sous l'occupation, qui se prennent un p'tit kawa.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Un cheminement en demi-teinte, puisqu’il est à la fois
collaborateur et résistant, entraîné malgré lui dans les combines les plus
louches et les faits les plus héroïques. La particularité du parcours du
Guillaume est surtout qu’il ne cherche qu’à vivre. Sa passion est l’art, alors
il devient chroniqueur d’art dans un journal collaborateur. Son statut d’anglais
le désigne comme le nouvel ennemi à abattre alors il se fait naturaliser en
échange de service pour l'empire allemand… et il
fait tout ça de façon candide, naïve, sans arrière-pensée, sans être mauvais.
Il n’a rien contre les juifs, n’a rien contre les français, n’a rien contre les
allemands, n’a rien contre les anglais, il veut juste vivre à paris, continuer
de côtoyer les plus grands, manger aux tables de Jean Cocteau, Sacha Guitry, Jean
Marais, et oublier les dégradations intellectuelles que les plus grands penseurs
infligent à leur temps pour ne retenir que la beauté de Paris et son histoire
culturelle.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">L’histoire du trio amoureux que forment Guillaume, Pauline
et Victor sert et dessert le livre à la fois. Pauline est la demi-sœur par
alliance des deux frères. New-Yorkaise, mais aussi de Malderney, elle les rejoint
à ses dix-huit ans, et se met à jouer avec les sentiments des deux frères. D’inséparables
ils vont vite devenir rivaux et une haine profonde va s’installer. C’est cette
rivalité qui va précipiter le départ de Guillaume pour Paris, pour oublier
Victor et Pauline. Bon bien-sûr l’histoire ne s’arrête pas là, c’est un poil
les feux de l’amour parfois dans tout ça… ! Mais cette romance permet de
donner un fil rouge à l’histoire, car finalement ce qui relie les trois
personnages est aussi ce qui va pousser Guillaume à sa perte.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Alors voilà, on est
plongé dans une ambiance parisienne des
plus étranges. Chaque table de restaurant, chaque banquette de cabaret
regorge
de collaborateurs ou d’allemands. L’aventure de Guillaume nous emmène
des les
festins et les soirées les plus pimpantes du Paris occupé, alors que le
reste de la population souffre et ne sait pas sur quel pied danser ; des
familles
de juifs se font rafler et la population se barricade derrière ses
volets
avec ses maigres tickets de rationnement, les rues sont désertes, le
couvre-feu
donne des sueurs à tous les promeneurs nocturnes, et les escouades
d’allemands
s’imposent dans chaque établissement en territoire conquis avec une
vulgarité et
un mépris de plus en plus flagrants. Guillaume lui se laisse porter,
nous
emporte avec lui, et on lit son récit emplis d'émerveillement et de
dégoût.</span><br />
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjVrxLM3AQmrDCNRQsFEVVDMlaDPTk_tDSCGijglEx9GzmgSZSlGutXxvlF9WSAX1974y_DKgIHWIs-AT5eE2PqvVEkVoeUJgSoQ9_GQAgkpS4gVTirZfG3_GdTw-NidSq3x-VSEKj2BCc/s1600/sachaguitry1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjVrxLM3AQmrDCNRQsFEVVDMlaDPTk_tDSCGijglEx9GzmgSZSlGutXxvlF9WSAX1974y_DKgIHWIs-AT5eE2PqvVEkVoeUJgSoQ9_GQAgkpS4gVTirZfG3_GdTw-NidSq3x-VSEKj2BCc/s320/sachaguitry1.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Arrestation de Sacha Guitry en 1944, <br />
comme de nombreux artistes après la libération</td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">C’est le second livre que je lis sur cette période de l’histoire.
Le premier était <i><b>Alibi Club</b></i>, un polar historique qui se passe durant les deux
mois précédents l’arrivée des allemands à Paris, puis les quelques semaines
après leur intrusion. Son intrigue policière permettait de rencontrer tout un
tas de personnages aussi sombres et ambigus que ceux des <i>Fidélités successives</i>,
et des faits qui se sont passés dans l’ombre de l’histoire dont on n’avait
jamais entendu parler. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Ah, il est loin le
temps où l’on nous apprenait seulement la grande Résistance française,
passant la collaboration et la noirceur de l'occupation sous silence.
Aujourd’hui, les enfants commencent enfin à apprendre le
rôle de la France dans cette guerre, qui n’a pas été faite que de
résistance.
Tout n’était pas blanc, tout n’était pas noir, <i>Les fidélités successives</i> nous
fait voir l’histoire autrement, dans ce qu’elle a de plus beau et de plus
pourri.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;">Bref, je vous laisse aller jeter un coup d’œil à ce roman en
librairie, il a accompagné mes esprits pendant quelques jours après l’avoir lu,
comme si j’avais regardé le soleil un peu trop longtemps et que je n’arrivais pas
à me défaire de son empreinte, un gage de qualité selon moi.</span></div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-54954456789992199782012-09-30T07:13:00.004-07:002012-09-30T07:13:56.719-07:00critique des Fidélités sur le site de "Page"<h1>
Les Fidélités successives</h1>
<aside>
<a class="lightbox couverture" href="http://www.pagedeslibraires.fr/liv-1868-les-fidelites-successives.jpg"><img alt="Les Fidélités successives" src="http://www.pagedeslibraires.fr/liv-1868couv_m-les-fidelites-successives.jpg" title="Les Fidélités successives" /></a> <ul>
<li>
<strong>
Nicolas d’Estienne d’Orves </strong>
</li>
<li>
<strong><em>Les Fidélités successives</em></strong><br />
<em></em>
</li>
<li>
Albin Michel </li>
<li>
720 p., 23,90 € </li>
<li class="add-link-large">
<form action="selection.html" class="selection-form" method="post">
<input alt="Ajouter à ma sélection" src="http://lesincos.pagedeslibraires.fr/media/images/selection/selection-chronique.png" title="Ajouter à ma sélection" type="image" />
</form>
</li>
</ul>
</aside>
<header>
<div class="chapeau">
Du fond du bagne de Clairvaux où il purge sa
peine pour trahison, Guillaume Berkeley résume ainsi son histoire,
celle du nouveau roman de Nicolas d’Estienne d’Orves : « les aventures
d’un Anglo-Normand débarqué à Paris tel Candide, et ayant plongé aussi
bien dans la collaboration que dans la Résistance ».</div>
<div class="signature">
Par MARIE MICHAUD, Librairie Gibert Joseph, POITIERS </div>
</header>
<div class="contenu">
Nicolas d’Estienne d’Orves avait déjà fait de la Seconde Guerre
mondiale la toile de fond de deux de ses précédents romans, très
différents d’ailleurs : <em>Fin de race</em> (Flammarion, 2002) et <em>Les Orphelins du mal</em> (XO, 2007). C’est à nouveau le cas pour <em>Les Fidélités successives</em>,
mais avec une ampleur, un ton et une ambition tout à fait différents.
En effet, même s’il s’agit d’une grande fresque romanesque aux multiples
rebondissements, l’intérêt essentiel du propos tient aux questions que
pose la trajectoire du personnage principal, sur la passivité, la
trahison ou l’héroïsme.<br />
Avant la guerre, Victor et Guillaume Berkeley, deux frères très
différents mais très unis, coulent des jours paisibles sur l’île
anglo-normande de Malderney, dont ils seront un jour les maîtres. Leur
vie n’aurait pas grand-chose de romanesque s’ils ne tombaient amoureux
de la même jeune fille, Pauline, ce qui les fait se déchirer et conduit
le plus jeune, Guillaume, sur le continent. Simon Bloch, producteur de
cinéma à succès qui l’accueille à Paris, lui sert de mentor et l’initie
aux codes de la vie parisienne dans les milieux artistiques,
intellectuels et bohèmes. Il fréquente Cocteau et Marais, mais aussi
Picasso, Aragon ou Drieu La Rochelle. Cette période de griserie et de
fêtes ne dure pas, car la guerre est déclarée et Simon, juif, doit
s’exiler. Livré à lui-même, Guillaume déambule dans un Paris vidé de ses
habitants puis occupé par les Allemands. Sa rencontre avec
l’extravagant Marco Dupin – juif, antisémite, homosexuel et provocateur –
lui ouvre les portes d’un Paris interlope à travers celles du cabaret
Chez Dodo La Menteuse. Après une mission d’inventaire (et de pillage)
des musées parisiens pour le compte d’Otto Abetz, Guillaume est engagé
comme chroniqueur culturel à <em>Je suis partout</em> sous le «
parrainage » de Lucien Rebatet. Pris dans un tourbillon de
compromissions qui n’en sont pas toujours à ses yeux, Guillaume ne s’en
extraira que sous l’influence de Pauline venue le rejoindre à Paris. Il
se grise alors de jouer un double jeu, entre les apparences de la
collaboration et des actions secrètes pour la Résistance. Mais qui
connaît véritablement les règles de ce jeu dangereux ? Qui les fixe dans
l’ombre ?<br />
Même si l’on sait dès les premières pages quelle sera la chute du
personnage, entre la trahison de ses rêves artistiques, de sa famille et
de son pays, <em>Les Fidélités successives </em>est un roman-fleuve que
l’on dévore avec plaisir et intérêt, car Nicolas d’Estienne d’Orves a
su en faire à la fois une aventure passionnante, un tableau historique
réussi et une réflexion sur le Bien et le Mal dans une période trouble
de notre Histoire. Il met d’ailleurs le lecteur en garde contre un
manichéisme anachronique à travers la voix de Guillaume : « Avec le
recul du temps, tout paraît aisé et confortablement évident. Mais quand
vous vivez l’Histoire au jour le jour, quand vous êtes plongé dedans,
c’est beaucoup moins simple. On n’est pas spectateur, encore moins
analyste ; on est acteur de son temps, qu’on le veuille ou non. »<br />
</div>
<div class="reco">
Lu et conseillé par :<br />
<ul>
<li>Librairie Rive gauche à Lyon <strong>Catherine SAURIN</strong></li>
<li>Librairie Gibert Jeune à Paris <strong>Béatrice LEROUX</strong></li>
<li>Librairie Sauramps Odyssée à Montpellier <strong>Marion PINVIN</strong></li>
<li>Librairie Gibert Joseph à POITIERS <strong>Marie MICHAUD</strong></li>
<li>Librairie Ducher Plein ciel à Verdun <strong>Martine CLESSE</strong></li>
<li>Librairie Majuscule-Binet-Aubarbier à Sarlat-la-Canéda <strong>Jean-Luc AUBARBIER</strong></li>
<li>Médiathèque municipale à Mutzig <strong>Eric GIESSENHOFFER</strong></li>
</ul>
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-80346035227865583902012-09-30T06:56:00.003-07:002012-09-30T06:56:53.060-07:00Critique des Fidélités sur le site "critiques libres.com"<img border="0" src="http://www.critiqueslibres.com/img/critlib/cl-logo-bleuorange.png" /><b> </b><br />
<br />
<b>l'homme est duel... et la femme dualité</b><br /><br />
Fidélités successives.<br />
<br />
« Avec le recul du temps, tout paraît aisé et confortablement évident.
Mais quand vous vivez l’histoire au jour le jour, quand vous êtes plongé
dedans, c’est beaucoup moins simple. » C’est ce que Nicolas d’Estienne
d’Orvres tente de nous dire dans cette splendide fresque romancée de la
France de la collaboration qui remue beaucoup de choses en nous. On y
rencontre des artistes des écrivains qui nous ont charmés : de Cocteau à
Picasso en passant par le troublant Brasillach qui fut finalement
exécuté lors de l’épuration d’après-guerre malgré une pétition de
cinquante écrivains signataires. « Le talent est un titre de
responsabilité », faisant de ce talent une circonstance aggravante, car
il accroît l'influence de l'écrivain, soutenait de Gaulle dans ses
«Mémoires» en évoquant Robert Brasillach.<br />
<br />
L’auteur s’est largement documenté sur le Paris occupé, les trafics
et le marché noir, sur les collaborateurs, sur le personnage Otto Abetz
qui le 8 juillet 1940, à la suite de l'armistice entre la France et
l'Allemagne entra dans Paris et travailla à mettre en place la politique
de collaboration. En effet, dès l'été 1940 la Liste Otto retire de la
vente des ouvrages interdits par la censure allemande, organise
l'expropriation des biens appartenant à des familles juives et fait main
basse sur les prestigieuses collections d’œuvres d’art. Puis suivront
les rafles odieuses du Veldiv’ et toutes les horreurs de l’occupation ou
de la déportation. Le jour de la déclaration de guerre, un jeune
anglo-normand, Guillaume Berkeley, conquérant naïf de la vie adulte,
vient de débarquer à Paris chez Simon Bloch un ami de la famille pour
découvrir la vie artistique parisienne et oublier une brouille mortelle
avec son frère adoré suite à des ambiguïtés amoureuses avec leur
demi-sœur, Pauline. On entre de plain pied dans la fiction car l’île en
question ne fait que ressembler à Alderney, Sark ou Guernesey… elle est
fictive et se prénomme Malderney. Malédiction? Et le voici, campé dans
l’appartement parisien de son mentor, Simon Bloch qui a pris soudain la
fuite comme tant de juifs, laissant derrière lui un patrimoine
artistique considérable. <br />
<br />
Très vite, Guillaume devient un familier d’Otto Abetz, écrit dans
l’infâme « Je suis partout » et vit très confortablement. Il côtoie
Lucien Rebatet, Céline, Sacha Guitry et une collection de grandes
personnalités de l’époque. On sera happé par le récit de sa trajectoire
chaotique, par l’honnêteté de ses engagements successifs, par ses doutes
continuels. L’auteur se penche sur la vie de ce personnage avec
l’intention de comprendre, non de juger pourquoi et comment un
jeune-homme préservé par sa famille, destiné à être heureux a peu se
jeter dans les maux du siècle. <br />
<br />
D’un côté « les putes à boches, de l’autre les bonnes françaises…»?
Non, tout ceci serait bien trop simple ! Le romancier campe des
personnages et des situations complexes. Il a le don de susciter des
renversements, de surprendre, de susciter chez le jeune Guillaume des
engagements successifs en toute candeur et fidélité. Il nous raconte
aussi une histoire d’amour palpitante et une guerre fratricide dans tous
les sens du terme. « Racontez-moi votre vie, Guillaume Berkeley. Et
aidez-moi à comprendre comment vous avez pu pousser toute ma famille
dans les chambres à gaz…» Le roman, très documenté, très bien construit,
est écrit avec talent, et oscille continuellement entre enfer et
paradis, noir et blanc, entre collaboration et résistance? Entre
histoire privée et guerre mondiale. Guillaume est sans cesse ballotté
entre les deux amours de sa vie : Victor et Pauline. « Comme si
comprendre était plus important que juger, comme si l’écoute était en
définitive le seul remède contre la haine. »neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-3408076269146018082012-09-30T06:41:00.002-07:002012-09-30T06:41:35.261-07:00Je parle des Fidélités Successives sur France Info, chez Philippe Vallet, dans "Le livre du jour".<img alt="France Info Accueil" height="130" src="http://www.franceinfo.fr/sites/all/themes/franceinfo/logo.png" width="130" /> <br />
<br />
cliquez sur:<br />
<br />
http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/les-fidelites-successives-de-nicolas-d-estienne-d-orves-749671-2012-09-26<br />
<br />
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-45645114298397779302012-09-16T07:53:00.003-07:002012-09-16T07:54:12.803-07:00Grande ballade en Australie (Les Echos Série Limitée, 14 septembre 2012)<div class="texte" style="text-align: justify;">
<img id="il_fi" src="http://www.wayfaring.info/wp-content/uploads/2006/12/ayers-rock.jpg" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 8px;" /> <br />
<br />
En Australie, la beauté peut être asphyxiante,
suffocante à force d'immensité. Comme s'il y avait un blasphème à la
contempler, à se trouver en sa présence. La beauté australienne est
également évidente, puisqu'elle vient des origines mêmes du monde. Mais
il faut la chercher, la guigner.</div>
<div class="texte" style="text-align: justify;">
Au vrai,
l'arrivée à Melbourne, dans le Victoria, surprend peu. On a beau être
aux antipodes, nous sommes en Occident. Ville bonhomme, ville joviale,
Melbourne est au croisement de Londres et de Boston, avec quelque chose
de délicieusement latin dans ses nombreux passages aux commerces de
bouche. Ici, les terrasses de café ont un petit air romain, un parfum de
<i>dolce vita</i>. Melbourne est une ville du bon et du bien vivre,
où les arts de l'esprit et de la table sont à la fête. Ici campent les
meilleurs restaurants du pays et les meilleurs théâtres. Fiers de leurs
régions, les habitants du Victoria veulent absolument que l'on contemple
leur immense Great Ocean Road. Serpentant le long de la côte sud du
pays, ce vertigineux parcours est une sorte de « super Etretat ». Tout
est démesuré : nos falaises normandes cheminent sur quelques dizaines de
kilomètres, les murailles australiennes, elles, semblent infinies. Et
ce n'est pas une mais vingt aiguilles creuses qui jaillissent du
Pacifique, ces surrections de roches étant baptisées les Douze Apôtres.</div>
<div class="texte" style="text-align: justify;">
Pour
voir l'Australie authentique, l'Australie originelle, il faut faire cap
au nord et filer dans le fascinant Red Center. Dès la descente de
l'avion, à Alice Springs, on est saisi d'une bouffée de chaleur sèche.
Ici, tout est minéral. Parcourant les pistes de cet immense désert rouge
qui occupe une grande partie du continent australien, on se sent
étrangement jeune. Oui, tel est bien le sentiment qui s'installe devant
ces paysages infinis : on contemple l'aube des temps, l'aurore du monde.
Ces étendues ocre, hérissées de montagnes écarlates, sous un ciel bleu
cobalt. Ces eucalyptus, nés d'une terre plus sèche que le soleil
lui-même. Cette lumière écrasante, qui semble avoir éclairé les premiers
soupirs de l'homme. Nous sommes bien au paradis : un paradis rude,
austère, hostile, où l'on subsiste à la force de l'âme et grâce à
l'esprit de clan.</div>
<div class="texte" style="text-align: justify;">
Bienvenue au pays des
Aborigènes ! Voilà soixante mille ans que ces hommes occupent ce
territoire. Soixante millénaires d'harmonie et de lutte avec les
éléments. Soixante millénaires passés en symbiose avec la terre-mère.
Les Aborigènes vivent sous le signe d'une mythologie commune, le <i>dreamtime</i>.
Sorte de temps primitif où prirent naissance tout à la fois leurs
traditions, leur géographie et leurs ancêtres, ils s'y immergent lors de
cérémonies occultes, comme on plonge un instant dans un monde
parallèle. Ces descendants de l'origine, on les croise dans les rues
d'Alice Springs ou bien au milieu du bush, lorsque, tout à coup, une
silhouette surgit étrangement en plein désert, à mille lieues de toute
habitation et de tout point d'eau.</div>
<div class="texte" style="text-align: justify;">
Dormir
dans le bush est une expérience en soi. Il faut d'abord faire des
heures de pistes cahotantes, au milieu d'une nature sublime et désolée.
Puis trouver le bon spot : pas trop loin d'un point d'eau, pas trop près
des buissons, où se nichent des insectes qu'on n'ose nommer ici.
Ensuite, on « construit un feu » (anglicisme pour <i>build a fire</i>).
Alors, sous un ciel d'encre troué d'étoiles, on fait griller des filets
de kangourou aussi onctueux que du magret de canard. Si les guides sont
inspirés, ils vous racontent des légendes du bush, des mythes tirés du <i>dreamtime</i>,
puis vous mettent en garde contre les dingos, qui rôdent dans
l'obscurité. Enfin, les paupières s'alourdissent et l'on se glisse dans
un <i>swag</i>, sorte de lit-sarcophage posé à même le sable. Le
sommeil vous happe... Au lever du jour, lorsque le soleil frappe les
montagnes rouges jusqu'à l'incandescence, on croit vraiment assister à
la création du monde.</div>
<div class="texte" style="text-align: justify;">
Après quatre jours dans l'<i>outback</i>,
retrouver la civilisation en découvrant Sydney est presque aussi
violent. Les neuf dixièmes de la population australienne vivent dans les
grandes villes, et Sydney est l'une des mégalopoles les plus excitantes
du globe. Si Melbourne est bostonienne et british, Sydney semble un
croisement de New York et San Francisco. De la première, elle a
l'arrogance massive, la grandeur marmoréenne de ses buildings, mais un
esprit californien flotte aussi dans les rues, avec ce permanent culte
du sport : chaque matin, la chaussée est envahie par les joggeurs. Et
puis, malgré sa minéralité très citadine, Sydney semble toujours
communier avec la nature. Les fabuleux jardins botaniques qui en
occupent le centre exhibent des arbres gigantesques, pour ne pas dire
cyclopéens. Enfin, il y a cet Opéra, symbole incontestable de la ville
(leur tour Eiffel), qui reste, un demi-siècle après sa construction, une
prouesse et une merveille. Coquille géante, collier de voiles, animal
étrange, le bâtiment s'avance sur la mer avec une audace placide et une
douce folie, résumant à eux seuls les paradoxes et les contrastes de cet
autre bout du monde. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="encadre" style="text-align: justify;">
<div class="top">
Y ALLER</div>
<div class="retrait">
L'Australie,
c'est loin. Avec vingt-trois heures de vol, il n'existe pas de vols
directs depuis Paris. Vous passez nécessairement par Singapour ou
Hongkong afin de rallier Sydney avec la compagnie Qantas en A380 (à
partir de 1 295 euros en classe économique, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.qantas.fr/" target="_blank">www.qantas.fr</a>,
tél. : 0 811 980 002). Sa classe Affaires est dotée d'un « Skybed »
conçu par le designer australien Marc Newson, proposant un lit de 2
mètres. Qantas vous conduira également à Alice Springs (2 h 30 de vol
depuis Sydney ou Melbourne). N'oubliez pas de prendre votre visa par
Internet quelques jours avant la date de départ (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.immi.gov.au/" target="_blank">www.immi.gov.au</a>). Consulter également les sites des offices du tourisme d'Australie (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.australia.com/" target="_blank">www.australia.com</a>), du Victoria (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.visitmelbourne.com/fr" target="_blank">www.visitmelbourne.com/fr</a>) et du Territoire du Nord (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.tourismnt.com.au/" target="_blank">www.tourismnt.com.au</a>). </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="encadre" style="text-align: justify;">
<div class="top">
SE LOGER</div>
<div class="retrait">
À
Melbourne, on descend à l'hôtel Olsen (ci-dessus), au design
contemporain et aux chambres pourvues de toiles d'artistes (222 euros, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.artserieshotels.com.au/olsen" target="_blank">www.artserieshotels.com.au/olsen</a>).
Plus central et plus classique, l'hôtel Lindrum est une institution
melbournaise, avec son immeuble victorien et sa déco très new-yorkaise
(274 euros, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.hotellindrum.com.au/" target="_blank">www.hotellindrum.com.au</a>).
À Alice Springs, le Lasseters Hotel Casino est un ample resort, doté de
plusieurs piscines, de deux restaurants et d'un casino. Les chambres y
sont spacieuses et très bien climatisées (100 euros, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.lhc.com.au/" target="_blank">www.lhc.com.au</a>).
La véritable expérience est une nuit passée dans l'outback, à la belle
étoile, avec la compagnie Wayoutback Desert Safaris (380 euros par
personne, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.wayoutback.com.au/" target="_blank">www.wayoutback.com.au</a>).
À Sydney, il est difficile de faire l'impasse sur une nuit au
Shangri-La, dont les chambres dominent la somptueuse baie et le fameux
Opéra (290 euros, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.shangri-la.com/" target="_blank">www.shangri-la.com</a>). </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="encadre" style="text-align: justify;">
<div class="top">
OÙ MANGER</div>
<div class="retrait">
À
Melbourne, allez dîner dans le délicieux Charcoal Lane. On y mangera du
tartare de wallaby, du filet de kangourou, du barramundi (un poisson),
du crumble de rhubarbe, arrosé d'un des merveilleux shiraz australien (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.charcoallane.com.au/" target="_blank">www.charcoallane.com.au</a>).
À Alice Springs, dégustez des nuggets de queue de crocodile (semblable à
du poulet) ou des brochettes de chameau (proche de l'agneau), arrosés
de (très bonne) bière australienne, au Juicy Rump, restaurant du
Lasseters Hotel. Brunchez à l'étonnant Kwerralye Café, qui propose des
petits déjeuners 100 % aborigènes, servis par le personnel idoine (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.kwerralyecafe.com/" target="_blank">www.kwerralyecafe.com</a>). Si l'Asie vous démange, le restaurant Hanuman propose d'excellents plats d'influence thaïlandaise (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.hanuman.com.au/" target="_blank">www.hanuman.com.au</a>). Plus roots, un dîner dans le bush, sous les étoiles, avec le chef Bob Taylor, ses <i>bush tomatoes</i>, <i>traditional outback beef stew</i> et autres <i>wattle seed dukkah</i> (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.rttoursaustralia.com.au/" target="_blank">www.rttoursaustralia.com.au</a>,
120 euros par personne). À Sydney, si vous dormez au Shangri-La, allez
dîner au restaurant Altitude (photo en haut à droite), au 37e étage de
l'hôtel. La table est au diapason de la vue. Et la carte des vins
propose quelques (coûteuses) merveilles locales. Les amoureux de cuisine
aborigène achèteront à grand profit le livre <i>Mark Olive's Outback Café. A Taste of Australia</i>
(RM Williams Publishing) du chef Mark Olive, le Ducasse de la cuisine
aborigène. Certes, pas facile de trouver de l'émeu fumé en France, mais
qui ne tente rien n'a rien... </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="encadre" style="text-align: justify;">
<div class="top">
À VOIR</div>
<div class="retrait">
Mebourne
est une ville où l'on a envie de baguenauder, de terrasses en passages
couverts, avec un net parfum d'Europe. Les passionnés d'art iront
visiter la NGV (National Gallery of Victoria), qui fait la part belle à
l'art aborigène (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.ngv.vic.gov.au/" target="_blank">www.ngv.vic.gov.au</a>). Les disciples de Linné iront se perdre dans les Royal Botanic Gardens (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.rbg.vic.gov.au/" target="_blank">www.rbg.vic.gov.au</a>).
Enfin, les amateurs de vertige monteront au sommet de l'Eureka Skydeck,
plus haut gratte-ciel de la ville (300 mètres). À son sommet, une
cabine de verre pouvant contenir dix personnes se décroche de la façade
et vous plonge dans le vide pendant quelques minutes. Terrifiant ! (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.eurekaskydeck.com.au/" target="_blank">www.eurekaskydeck.com.au</a>).
Alice Springs est le point de départ de toutes les grandes excursions
dans le centre de l'Australie. On y rejoint le mythique Ayers Rock ou le
Kings Canyon. On peut aussi aller visiter les superbes West MacDonnell
Ranges, chaîne de montagne entourant la ville. Si vous avez le courage
(et les autorisations), roulez jusqu'à Papunya, visiter le Papunya Tjupi
Centre (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.papunyatjupi.com/" target="_blank">www.papunyatjupi.com</a>),
lieu de naissance de l'art aborigène. Sinon, la ville d'Alice Spring
dispose d'une galerie exposant les Papunya Tula artists (<a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.papunyatula.com.au/" target="_blank">www.papunyatula.com.au</a>). Attention, ces deux institutions sont distinctes l'une de l'autre. Mais toutes deux vendent des toiles aborigènes. </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="encadre" style="text-align: justify;">
<div class="top">
À PARIS</div>
<div class="retrait">
Parfois
considéré comme une curiosité ethnologique, l'art aborigène fait enfin
son entrée en fanfare au Musée du quai Branly. L'exposition « Aux
sources de l'art aborigène. Papunya, Australie, 1971-1983 » va permettre
au public français de découvrir les oeuvres fondatrices de cette école
artistique. Les Parisiens vont contempler les toiles d'artistes aux noms
chantants et mystérieux, comme si la préhistoire s'invitait en bord de
Seine pour leur souffler au visage son éternelle jeunesse. Du 9 octobre
2012 au 20 janvier 2013, <a class="LIEN_EXTERNE" href="http://www.quaibranly.fr/" target="_blank">www.quaibranly.fr</a>
</div>
</div>
<h5 style="text-align: justify;">
NICOLAS D'ESTIENNE D'ORVES</h5>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-32887332853625539462012-09-15T08:24:00.002-07:002012-09-15T08:26:42.631-07:00Je parle des Fidélités Successives chez Olivier Barrot, sur France 3, dans "Un livre, un jour"cliquez sur: http://programmes.france3.fr/livres/un-livre-un-jour/les-fidelites-successivesneohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-15089152912608752452012-09-06T01:00:00.000-07:002012-09-06T01:00:20.577-07:00Adorablissime papier de Yann Moix dans le Figaro Littéraire de ce matin<div style="text-align: justify;">
<a href="http://toutelaculture.com/wp-content/uploads/2010/02/moix.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="178" id="il_fi" src="http://toutelaculture.com/wp-content/uploads/2010/02/moix.jpg" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 8px;" width="178" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un roman culotté </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nicolas d’Estienne d’Orves est fou. Quand il ne passe pas en contrebande
des petits opus maigres et discrets sur ce qu’il mange ou ce qu’il
écoute, qu’il n’écrit pas sur la mort de ses meilleurs amis, il nous
assène, avec un culot qui n’appartient qu’à sa manière et qu’il
accompagne généralement d’une andouillette, d’énormes romans remplis de
personnages réels qui n’ont jamais existé et réciproquement. Cette fois,
non content d’avoir fait le tour du nazisme (sujet thrillerisé d’un
précédent pavé), il vient nous gifler, ravi et repu, de 700 pages
d’aberration collaborationniste. Pour saisir le toupet du gars, et
surtout son état d’esprit, sa façon, son univers, il faut lire Les
Fidélités successives, saga démente et crépusculaire où l’on croise à
chaque couloir Rebatet et Brasillach, comme on regarde Si Versailles
m’était conté de Sacha Guitry. Cet improbable fourre-tout, agencé comme
une tour Eiffel, relève de l’Histoire burlesque ou du burlesque
historique. Mel Brooks n’est pas très loin non plus. Est-ce bien grave ?
Nenni : par l’accélération des chronologies, les feintes inéquitables,
les détours machiavéliques, les inacceptables insinuations, les
hypothèses furieuses, ce roman, dont le héros (Guillaume Berkeley) est
un collaborateur qui résiste et un résistant qui collabore, permet,
mieux que nombre de laïus universitaires et de pompeuses plaquettes,
d’appréhender, non l’exactitude d’une période, non son historicité,
peut-être pas non plus sa totale vérité, mais du moins sa complexité. La
vérité de sa complexité. Et la complexité de sa vérité. Si le burlesque
fonctionne, si la fiction décolle, si le roman roule, c’est parce que
le fond historique est là, fouillé, maniaque, précis, documenté. Le
décor est ciselé : toute scène peut dès lors s’y jeter, s’y dérouler. Et
le romancier, qui n’entend pas recevoir dans son souk la visite des
historiens décorés, peut secouer le réel dans tous les sens, ainsi que
dans un shaker. Nicolas d’Estienne d’Orves est semblable à un barman (du
Lutetia) concoctant pour d’improbables convives des potions qui ne sont
pas pour les enfants. La trame centrale du roman, ici, fera vaciller
les coeurs tendres et inquiétera les dogmatiques : qu’on puisse
expliquer comment des résistants en viennent à livrer des Juifs à
l’Allemagne pour financer leurs réseaux, résumé avec cette mienne
brutalité, est un choc qui n’est pas recevable ; mais quand le romancier
y injecte sa science, sa manie, sa manière, sa folie, sa danse, on
bascule dans un univers à devenir fou, paranoïaque, malade, tantôt fort
et tantôt vulnérable. Cette « chose » romanesque est un kaléidoscope qui
renvoie à l’infinie difficulté qu’avaient les véritables acteurs de
l’Histoire à se dépêtrer de cette toile d’araignée, de ces sables
mouvants, de ces labyrinthes qui constituaient alors la texture de la
réalité. J’ai toujours noté, non sans effroi, la violence de la
fascination éprouvée par mon cher d’Orves pour les virages extrêmes de
l’existence humaine ; son grand-oncle, figure éminente de la Résistance,
doit s’amuser des folies de son petit-neveu : il aimait le talent je
crois, et, je le sais de source sûre, n’était pas l’ennemi de la
démesure. Ni de l’ambition. Les Fidélités successives resterait, si
Nicolas d’Estienne d’Orves cessait d’écrire aujourd’hui, son meilleur
livre (celui de la « maturité »). Mais ce dingue absolu ne fait que
commencer. LES FIDÉLITÉS SUCCESSIVES De Nicolas d’Estienne d’Orves,
Albin Michel, 712 p., 23,90€.
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-71585766470923822892012-09-04T03:33:00.001-07:002012-09-04T03:33:17.895-07:00Christine Calmeau dit des choses très très très aimables sur Les Fidélités sur RTL belgiquecliquez sur: <br />
<br />
<a href="http://www.rtl.be/videobelrtl/video/413121.aspx?CategoryID=4241">http://www.rtl.be/videobelrtl/video/413121.aspx?CategoryID=4241</a>neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-31945302089651379232012-08-31T01:42:00.001-07:002012-08-31T01:42:25.539-07:00Critique des Fidélités dans le Fig Mag<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrhiskA-YxVb6yyWt5Yvrs3q9UuQUhZZ9XDSV0qKom_BZokK1gvUWgj_zd7b8tg5Q0YLFWxV8tGqzD8VJA0NXbvbn2HVbPIk_YdXYisImdjf0aLPZ5tGrKKFsIJlu6q5c1dnOHcLLvUX8/s1600/neo+fig+mag.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="342" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrhiskA-YxVb6yyWt5Yvrs3q9UuQUhZZ9XDSV0qKom_BZokK1gvUWgj_zd7b8tg5Q0YLFWxV8tGqzD8VJA0NXbvbn2HVbPIk_YdXYisImdjf0aLPZ5tGrKKFsIJlu6q5c1dnOHcLLvUX8/s400/neo+fig+mag.jpg" width="400" /></a></div>
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-17558871345096698502012-08-29T22:43:00.000-07:002012-08-29T22:43:06.246-07:00sur le site Marjolire, on est bien aimable avec "Les Fidélités"...<div id="resume">
<h1>
résumé</h1>
<br />
<br />
Genre : roman sur fond historique.<br />
Epoque : 1938 à 1948.<br />
Lieu : Ile de Malderley et Paris.<br />
Nbre pages : 368 <br />
<br />
Résumé :<br />
Guillaume Berkeley quitte à la suite d’une violente dispute avec son
frère l’île de Malderney pour rejoindre ce Paris qu’il a tellement envie
de découvrir. C’est la guerre, l’occupation, la collaboration avec
l’ennemi.<br />
Sur fond de guerre il nous raconte l’inconcevable, l’inacceptable avec
une logique et une sincérité dérangeante. A 17 ans, il bascule bascule
dans le monde adulte avec violence et innocence.<br />
<br />
</div>
<div id="fiche_lecture">
<h1>
les passeurs de mots vous conseillent</h1>
</div>
<div id="avis">
<a class="passeurs" href="http://www.majolire.fr/fiches-de-lecture/passeurs-de-mots" title="Découvrez les passeurs de mots">Découvrez les passeurs de mots</a><span>Notre avis</span><img alt="Etoile jaune" height="16" src="http://www.majolire.fr/assets/images/front/etoile_jaune.jpg" style="margin-right: 3px; vertical-align: sub;" width="17" />
<img alt="Etoile jaune" height="16" src="http://www.majolire.fr/assets/images/front/etoile_jaune.jpg" style="margin-right: 3px; vertical-align: sub;" width="17" />
<img alt="Etoile jaune" height="16" src="http://www.majolire.fr/assets/images/front/etoile_jaune.jpg" style="margin-right: 3px; vertical-align: sub;" width="17" />
<img alt="Etoile jaune" height="16" src="http://www.majolire.fr/assets/images/front/etoile_jaune.jpg" style="margin-right: 3px; vertical-align: sub;" width="17" />
<img alt="Etoile jaune" height="16" src="http://www.majolire.fr/assets/images/front/etoile_jaune.jpg" style="margin-right: 3px; vertical-align: sub;" width="17" />
</div>
J’ai aimé :<br />
En décrivant dans une fresque qui ne laisse aucun répit les tribulations
du jeune Guillaume dans un Paris occupé, Nicolas d’Etienne d’Orves
dévoile des pans entiers de la collaboration. Pour relater ces heures
sombres de l’histoire de France le romancier met tout son art au service
de ses personnages et d’une intrigue savamment maîtrisée. C’est ainsi
que l’auteur invite dans son récit Sacha Guitry, Robert Brasillach,
Raimu, Jean Marais, Gide, Picasso, Elsa Triolet, Aragon, Drieu La
Rochelle… <br />
Avec un art consommé il nous les présente au gré des évènements d’une
vie parisienne qui s’accommode sans trop de difficulté de l’occupation.
Le théâtre, le cabaret, les restaurants, les concerts, les fêtes
privées, le cinéma affichent complet. Il est alors facile de se laisser
prendre aux mirages de l’envie de paraître sans percevoir à quel point
le double jeu comporte de nombreux risques<br />
Sur fond de la Collaboration la plus noire, la plus veule, la plus
engagée au service de l’occupant, Les fidélités successives brosse le
portrait brillant d’un homme saisi par le vertige d’une histoire qui le
dépasse et dont il ne retient que le confort qu’elle peut lui procurer. <br />
Livre sur la guerre et ses compromissions, sur l’antisémitisme, sur
l’engagement et la fidélité, c’est aussi sur un mode plutôt grave une
histoire d’amour. Un amour qui sous-tend tout le livre, lui donne sa
force, son énergie, sa rage. <br />
<br />
Dominique M. – Les Passeurs de mots<br />
<br />
J’ai aimé :<br />
- Le fond historique riche en détail<br />
- L’écriture des plus agréable à lire : on dévore ce petit bijou.<br />
- Les personnages, même les plus répugnants : chacun reste dans son créneau historique … ou presque<br />
- J’ai beaucoup aimé le regard du narrateur sur l’époque, le monde et les acteurs qui l’entourent.<br />
<br />
Nadia, Les Passeurs de mots<br />
<br />
Ce que j’ai aimé : <br />
<br />
Les nombreux rebondissements et le coté haletant de ce roman. <br />
La description de l’intérieur du « petit monde » du Paris collaborationniste (artistes, journalistes, malfrats…)<br />
Le destin tragique d’un candide sans courage, au milieu d’un monde qui va le broyer<br />
<br />
Serge, Les Passeurs de mots<br />
<br />
J’ai aimé :<br />
L’auteur raconte la vie de Guillaume sous l’occupation allemande dans un
Paris où cohabitent civils et militaires allemands. On côtoie par les
yeux de ce jeune homme influençable Goering, Hitler, des journalistes,
des artistes qui ont composé avec le régime hitlérien et antisémite.
Les choix de Guillaume nous mettent souvent mal à l’aise, sa
personnalité est dérangeante : celle d’un jeune résistant sûr de ses
choix et de ses combats aurait été préférable.<br />
<br />
<br />
Marysette, les passeurs de motsneohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-76199280761579277572012-08-27T14:01:00.000-07:002012-08-27T14:01:51.740-07:00Chronique des Fidélités successives sur le blog "Lou l'a lu".<div class="region-inner header-inner">
<div class="header section" id="header">
<div class="widget Header" id="Header1">
<div id="header-inner">
<div class="titlewrapper">
<h1 class="title">
<a href="http://loulalu.blogspot.fr/">Lou l'a lu</a>
</h1>
</div>
<div class="descriptionwrapper">
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<span>
</span></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
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</div>
</div>
<h2 class="date-header">
<span>lundi 27 août 2012</span></h2>
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=9158602628672758389" name="3543676718783331499"></a>
<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name">
Les fidélités successives de Nicolas D'ESTIENNE D'ORVES
</h3>
<div class="post-header">
</div>
<h3 style="text-align: center;">
<span style="color: #660000;">*****</span> </h3>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41sesHv9u3L._SL500_AA300_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41sesHv9u3L._SL500_AA300_.jpg" width="200" /></a></div>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #9738c2; font-family: 'Lucida Handwriting'; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;"><span style="color: #990000;">L’auteur
nous livre le journal que Guillaume Berkeley aurait écrit avant de
mettre fin à ses jours. Il revient sur son parcours et tente de
comprendre comment ce jeune homme élevé à l’écart du monde a pu
s’approcher ainsi du nazisme. </span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #9738c2; font-family: 'Lucida Handwriting'; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;"><span style="color: #990000;">Devenu
collaborateur presque malgré lui, il a touché à la résistance et mené
un véritable double jeu avant d’être trompé. Il suit les courants au gré
des amitiés, en tentant de ne pas décevoir et de garder la tête hors de
l’eau. « <em>Comme si tu te réinventais chaque jour, au contact des
évènements, de l’histoire. Comme si tu étais forgé par notre époque.
Comme si tu étais, dans tes paradoxes et ta franchise, le plus pur
produit de cette guerre.</em> » </span></span></span></div>
<span style="color: #9738c2; font-family: 'Lucida Handwriting'; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;"><span style="color: #990000;">Un
texte dense et profond qui nous plonge dans l’ambigüité d’un homme et
d’une époque où le hasard d’une rencontre, d’un choix, sont
déterminants. « <em>Nous sommes ballotés par l’Histoire, et l’essentiel est de rester en vie.</em> » </span></span></span>neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-80041020980003256232012-08-27T13:33:00.000-07:002012-08-28T06:23:51.584-07:00Magnifique papier de Benoit Duteurtre dans Marianne (bon, c'est vrai, l'image n'est pas très nette...)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR9C2MIX_ooiDz5qcfnn1D12ugSE0R7PznF3scaak2mDhZ6xSKkZdTf7OHAUdQ-dNvNUUtG-wrqQwiNcZnto2i_i0lP7COVALoecQzT23lO8pQ3cMWyE-g90Nxwjk_ifKaosnxlVnLm_o/s1600/marianne+benoit+lisible.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR9C2MIX_ooiDz5qcfnn1D12ugSE0R7PznF3scaak2mDhZ6xSKkZdTf7OHAUdQ-dNvNUUtG-wrqQwiNcZnto2i_i0lP7COVALoecQzT23lO8pQ3cMWyE-g90Nxwjk_ifKaosnxlVnLm_o/s320/marianne+benoit+lisible.jpg" width="320" /></a></div>
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-75725489961289354252012-08-27T03:30:00.002-07:002012-08-27T03:30:39.300-07:00Je parle des Fidélités successives sur le site "la fringale littéraire"cliquez donc sur: <br />
<br />
http://www.lafringalelitteraire.fr/RENTREE-LITTERAIRE-2012-Nicolas-d-Estienne-d-Orves-propose-un-roman-ambitieux-l-une-des-pepites-de-cette-rentree-_a764.html<br />
<br />
et vous saurez tout!neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-34679972681090710482012-08-27T03:20:00.005-07:002012-08-27T03:20:54.868-07:00Chronique des Fidélités sur le site "Partage Lecture"<div class="content clearfix">
<div>
<img alt="" class="" src="http://i31.servimg.com/u/f31/13/71/38/61/97822213.gif" style="display: inline;" /><br />Mon avis<br />Ce
roman raconte le double destin de Guillaume Berkeley, le destin d’un
homme à cheval entre deux cultures, deux mondes, deux pays, deux rives,
deux aspirations, deux familles d’esprit, deux rêves de gloire et enfin
deux amour (celui de Pauline, celui de son frère Victor). Guillaume a
tout voulu en même temps, la lumière et l’obscurité, la gloire et
l’héroïsme, le confort et le danger, sans doute a-t-il voulu changer les
choses quelque part en lui, mais c’est lui-même qui aurait dû changer.
Ceci ne dira sans doute rien aux futurs lecteurs sinon que nous sommes
en pleine guerre de 1940-45, que dans ce livre on y parle de beaucoup de
personnages, tout d’abord de Victor le frère, de Pauline l’amour de sa
vie, Marco Dupin un ami homosexuel. D’autres connus comme de Gaulle,
Hitler et sa clique, Cocteau, Jean Marais et bien d’autres que Guillaume
côtoie dans sa folie. Que dire encore sans trop dévoiler ? Que l’on
assiste au vol de toutes ces belles toiles que les Allemands,
principalement Goering accompagné de Guillaume désigne les toiles qui
lui plaisent. Je ne peux en dire plus, sinon que Guillaume sera jugé.
Personnellement j’ai ressenti une grande pitié pour ce jeune homme qui
malgré lui fut entrainé par le tourbillon de Paris pendant la guerre,
j’aurais aimé lui crier de prendre un autre chemin mais ce garçon trop
naïf et rêveur a tracé son chemin vers la gloire ou le malheur. La fin
du roman m’a laissée perplexe et je ne sais quoi en penser. Chacun aura
certes sa petite idée car c’est un livre passionnant porté sur une
époque très connue et jamais je n’ai lu un tel roman qui m’a paru trop
court malgré le nombre de pages. Un roman pas comme les autres, qu’il
faut absolument lire. Vraiment un gros coup de cœur. 5/5</div>
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-60072973808334334982012-08-25T10:54:00.002-07:002012-08-25T11:48:38.801-07:00Marrante photo de Paris Match (par Patrick Fouque)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrTd2i2LAwLsBbESUuacsL7soxyPYmJhn_aW1WpBI1pJH8IIOAkdBAwokNc5i_IYAHaYagSdGJq4uACUqfKwmP1eqFww5TCynEKnDYMnmuXG4pvWd5M7wy3N82-rB5mOZadPh2_jxa8dY/s1600/neo+paris+match.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrTd2i2LAwLsBbESUuacsL7soxyPYmJhn_aW1WpBI1pJH8IIOAkdBAwokNc5i_IYAHaYagSdGJq4uACUqfKwmP1eqFww5TCynEKnDYMnmuXG4pvWd5M7wy3N82-rB5mOZadPh2_jxa8dY/s400/neo+paris+match.jpg" width="400" /></a></div>
<br />neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-44982560208233590722012-08-23T13:23:00.000-07:002012-08-23T13:23:17.492-07:00Chronique de Christine Calmeau, sur le site de RTL.be
<br />
<div class="navigation">
<a href="http://blogs.rtl.be/enviesdelire/2012/08/23/les-fidelites-successives-nicolas-destienne-dorves/" rel="bookmark" title="Permanent Link to "Les fidélités successives, Nicolas d’Estienne d’Orves"">Les fidélités successives, Nicolas d’Estienne d’Orves </a></div>
<h3 class="entry-header">
</h3>
<div class="upop">
Par Christine Calmeau dans <a href="http://blogs.rtl.be/enviesdelire/category/coup-de-coeur/" rel="category tag" title="Voir tous les articles dans Coup de coeur">Coup de coeur</a>, <a href="http://blogs.rtl.be/enviesdelire/category/uncategorized/" rel="category tag" title="Voir tous les articles dans Romans">Romans</a> , le 23 août 2012 16h42 | </div>
<div id="yui_3_2_0_17_1345733984092739">
<img alt="9782226242945" class="alignleft size-full wp-image-1520" height="586" src="http://blogs.rtl.be/enviesdelire/files/2012/08/9782226242945.jpg" title="9782226242945" width="400" /><span style="font-size: small;">Guillaume et Victor Berkeley sont frères, et britanniques. </span></div>
<span style="font-size: small;">C’est Victor l’aîné. </span><br />
<span style="font-size: small;">Ils vivent tous les deux avec leur mère et leur beau-père sur une île anglo-normande. </span><br />
<span style="font-size: small;">Chaque année, pendant les vacances,
ils attendent avec impatience l’arrivée de Simon Bloch, un riche
intellectuel parisien, grâce à qui les deux adolescents ont enfin une
ouverture sur le monde et le continent : leur mère n’a jamais autorisé
qu’ils quittent l’île.</span><br />
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092740" id="yui_3_2_0_17_1345733984092742" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">En
avril 39, alors que la menace gronde un peu partout en Europe,
l’arrivée de Pauline, la fille de leur beau-père va complètement
bouleverser leur quotidien, et les deux frères qui étaient
inséparables, vont, pour la première fois de leur existence, se
déchirer.<br />
</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092743" id="yui_3_2_0_17_1345733984092745" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Tellement fort que Guillaume prend la fuite et va s’installer dans l’appartement de Simon Bloch à Paris.<br />
</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092746" id="yui_3_2_0_17_1345733984092748" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092749" id="yui_3_2_0_17_1345733984092751" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Deux jours après son arrivée, l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne. Plus rien ne sera jamais comme avant.<br />
</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092752" id="yui_3_2_0_17_1345733984092754" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092755" id="yui_3_2_0_17_1345733984092757" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Les mois passent. Les Allemands s’installent et commencent à faire régner la terreur au sein de la population juive. </span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092755" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Simon <span id="misspell-12">Bloch</span>
choisit de quitter la ville lumière, ne s’y sentant plus en sécurité.
Il propose d’emmener Guillaume avec lui, mais le jeune homme refuse et
reste vivre à Paris, où il s’accommode plutôt bien de la vie avec
l’occupant allemand … Dans un milieu où certains artistes, écrivains,
journalistes ou acteurs n’ont aucun scrupule à frayer avec les nazis…</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092758" id="yui_3_2_0_17_1345733984092760" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092761" id="yui_3_2_0_17_1345733984092763" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Tout cela jusqu’au printemps 42, au moment où Guillaume ne sait plus trop bien qui il est.</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092761" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;"> Anglais ? Français ? Collabo ? Résistant ? Traître ? Héros ?</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092764" id="yui_3_2_0_17_1345733984092766" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Difficile pour lui de savoir réellement quelle existence est la sienne dans cette période si noire de l’histoire.</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092392 yui_3_2_0_17_1345733984092767" id="yui_3_2_0_17_1345733984092769" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Lui,
ce jeune homme qui a toujours fait preuve de sincérité envers toutes
celles et ceux qui ont croisé son chemin depuis qu’il a fui son île
natale.<br />
</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092596 yui_3_2_0_17_1345733984092773" id="yui_3_2_0_17_1345733984092775" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Guillaume Berkeley, si jeune face à ces horreurs, face à toute cette folie humaine …</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092596 yui_3_2_0_17_1345733984092776" id="yui_3_2_0_17_1345733984092778" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092596 yui_3_2_0_17_1345733984092779" id="yui_3_2_0_17_1345733984092781" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">Nicolas
d’Estienne d’Orves réussit la performance de faire revivre ces années
de manière passionnante. Plus de 700 pages. Une brique, et jamais la
moindre lassitude. Au contraire. On adhère immédiatement à cette
histoire impossible à lâcher, un roman qui déconstruit sans jamais les
trahir, les lectures officielles de ces périodes les plus sombres du 20
ième siècle.</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092596 yui_3_2_0_17_1345733984092782" id="yui_3_2_0_17_1345733984092784" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092785" id="yui_3_2_0_17_1345733984092787" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">L’écriture est sensible, rapide, fluide. Elle cultive à merveille <span id="misspell-20">l’ambiguïté</span> du personnage.</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092785" id="yui_3_2_0_17_1345733984092892" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<br id="yui_3_2_0_17_1345733984092902" /></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092785" id="yui_3_2_0_17_1345733984092897" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
<span style="font-size: small;">“Les fidélités successives”, un roman ambitieux, dont on parlera beaucoup. Et pourquoi pas une sélection pour le Goncourt ?</span></div>
<div class="yui_3_2_0_17_1345733984092785" style="background-color: transparent; color: black; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 18px; font-style: normal;">
</div>
<span style="font-size: small;">“Les fidélités successives”, Nicolas d’Estienne d’Orves, Albin Michel</span>neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-25681241829597648482012-08-21T11:18:00.000-07:002012-08-21T11:18:37.514-07:00Article de Pierre Vavasseur dans Le Parisien sur "Les Fidélités"<br />
<div class="logo">
<a href="http://www.leparisien.fr/" title="LeParisien.fr"><img alt="leParisien.fr" height="50" src="http://www.leparisien.fr/imgs/homeg/header-logo-lp.png" title="leParisien.fr" width="194" /></a></div>
<br />
<strong>« Les Fidélités successives », de NICOLAS D’ESTIENNE D’ORVES </strong><br />
Porter le nom d’un martyr de la Résistance devait un jour ou l’autre
inciter Nicolas d’Estienne d’Orves à jouer son va-tout littéraire. Son
livre raconte la trajectoire d’un homme amené à fréquenter le milieu de
la collaboration en travaillant au journal antisémite « Je suis partout
». Son livre est un flot. L’auteur joue sur tous les tableaux
romanesques, décrit un Paris des heures sombres aux multiples visages,
campe d’hallucinants portraits et maîtrise, jusqu’à la fin, son affaire
et son suspense.<br />
« Les Fidélités successives », de Nicolas d’Estienne d’Orves, Éd. Albin Michel, 716 pages, 23,90 €.neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-67010719279373017152012-08-19T04:05:00.000-07:002012-08-19T04:05:03.024-07:00Et encore un fort aimable article sur le site "Le Salon littéraire". <div class=" mod line hasId parentx" id="p1797888">
<div class="edito">
<h1 class="h2 title">
« Les Fidélités successives » de Nicolas d’Estienne d’Orves : un roman époustouflant </h1>
<div class="em ft85 marB15">
il y a 24 heures · <span id="cl-1-1797888"><a href="http://livre.expeert.com/fr/roman/content/1797888-les-fidelites-successives-de-nicolas-d-estienne-d-orves-un-roman-epoustouflant#" id="updcounter_1">Utile</a></span> · <a href="http://livre.expeert.com/fr/roman/content/new/">Commenter</a>
</div>
<div class="marT15 content">
<div class="clear">
<div style="text-align: justify;">
<span></span></div>
<figure class="component left image tooled" style="height: auto; width: 160px;"><a class="fancy " href="http://i-exc.ccm2.net/iex/1280/1365577542/729243.png" rel="slide" target="_blank"><img class="img_preview_image" src="http://i-exc.ccm2.net/iex/200/1365577542/729243.png" width="137" /></a></figure>Tous les Collaborateurs ne sont pas des monstres.
Ils ont commencé par être des enfants. Comme Guillaume Berkeley, élevé dans un
monde à part, une ile anglo-normande, un château sans fantôme, un frère ainé et
adulé et puis un jour l’arrivée d’une jeune fille qui détruit tout sur son
passage. D’abord l’enfance. Puis les croyances. Et l’espérance. Guillaume
Berkeley n’a pas vingt ans, il quitte son havre de paix et débarque à Paris.
Mauvaise idée, mauvais moment. La guerre est là, les Allemands aussi. Guillaume
lie connaissance avec des gens très comme il faut. Ils se nomment Drieu la
Rochelle et Rebatet, mais aussi Brasillach et les Luchaire, père et fille.
Guillaume Berkeley a un ami, à moins que cela ne soit une conscience, Simon
Bloch prend ses jambes à son coup en laissant à son protégé le choix des armes.
Guillaume cache des juifs dans un appartement majestueux, mais qui s’en
rappellera quand viendra le temps de la rétribution ? Un roman
époustouflant de Nicolas d’Estienne d’Orves qui signe là l’une des meilleures
surprises de cette rentrée littéraire !
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong><span>Stéphanie
des Horts</span></strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span>Nicolas d’Estienne d’Orves</span><span>, <i><span>Les
Fidélités successives</span></i><span>,</span>
Albin Michel, août 2012, 720 pages, 23,90 € </span><br />
</div>
</div>
</div>
</div>
neohttp://www.blogger.com/profile/06009679737936934571noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9158602628672758389.post-42268702545186540532012-08-16T12:30:00.000-07:002012-08-16T12:34:44.974-07:00Excellentissime papier sur "Les Fidélités Successives" dans Paris Match!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnRT-cH8hu01TbGBA2ghvSb6YqMEQHxXZseFPb-TvyEAbHuii7qJqNhyY6xDkwM7U14uIYaf_tsxyuESjsA5bpkPuco5w9PRPkAi-vqHmKzFEo91F5F8p4rhgQG4lLjUNJL379owjU_8c/s1600/photo(18).JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnRT-cH8hu01TbGBA2ghvSb6YqMEQHxXZseFPb-TvyEAbHuii7qJqNhyY6xDkwM7U14uIYaf_tsxyuESjsA5bpkPuco5w9PRPkAi-vqHmKzFEo91F5F8p4rhgQG4lLjUNJL379owjU_8c/s640/photo(18).JPG" width="480" /></a></div>
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