Bravo pour ta prestation... Et vive l'opéra, enfin ces spectacles,c'est un peu comme Brel,Brassens et les grands,ils s'écoutent en fonction de l'humeur du besoin... PC http://malone-livres-critiques.blogspot.com/
Je ne sais pas comment vous avez fait pour rester calme face à ce type aveuglé par sa bêtise. Il dit "Tout le monde dit que c'est bien". Hélas, non ! Il y a tant de mépris envers la musique classique, particulièrement chez les jeunes ! Mais je le crois sincère car ne la comprenant pas (ne voulant pas la comprendre), chaque éloge de la musique classique qu'il entend doit provoquer en lui une petite exaspération. D'où je pense son sentiment que tout le monde dit l'apprécier. Je suis néanmoins d'accord avec lui lorsqu'il dit que beaucoup de gens prétendent la comprendre et la ressentir pour marquer (ou feindre) une appartenance aux classes sociales qui sont, dans l'esprit des gens, associées à la musique classique. Mais intrinsèquement, elle n'est associée à rien du tout. Cette musique est universelle ! Le succès initial de la Flûte enchantée fut populaire ! Et il semble ignorer les innombrables inconditionnels qui se ruent pour réserver des places plus d'un an à l'avance, dès que les programmes de la saison à venir sont dévoilés. "Règne du fondamentalement sérieux" ! Qu'il aille voir Cosi ! "Les opéras, c'est assez barbare d'ailleurs" ! C'est le monde à l'envers ! "Des codes" dit-il ... Mais il n'y en a plus aucun ! Les téléphones portables sonnent, on tousse à tout-va ... Je trouve extrêmement pertinent l'argument de la longévité (éternité) des compositeurs classiques : la plupart des musiques qu'on nous sert aujourd'hui ne dure guère plus d'une poignée années (et encore) car elle ne peut surfer que sur la vague d'une mode ponctuelle, faute de substance. Je rajouterais également que l'intégrale des oeuvres que Mozart nous a laissées en mourant à 35 ans tient sur 170 CD. Aujourd'hui, sortir 5 albums relève de l'exploit. Mais je pense qu'il faut surtout dire que cette musique est et sera toujours contemporaine (je pense à Mozart, Beethoven,...) car elle exprime des choses universelles, et elle les exprime de manière naturelle. Le troisième intervenant a dit que c'était une question d'éducation, certes ! Mais elle n'est pas nécessaire ! Il n'y a pas de "code" qui rebute le profane, seulement des préjugés. Et également le fait que la musique classique ne lutte pas à armes égales avec les producteurs de musique pop, rock, rnb, rap, etc. qui excellent dans la discipline du marketing et qui arrivent à faire aimer aux jeunes ces platitudes et ces niaiseries alors que la musique classique provoque des émotions infiniment plus intenses.
Nicolas d’Estienne d’Orves est né en 1974. Après cinq ans de pensionnat, des études de lettres et des stages dans le milieu de l’opéra, il embraye sur le journalisme et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique, dont il a été renvoyé pour blasphème et pornographie (si si!).
Il est aujourd’hui critique musical (classique) au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope.
A partir de 2001, il a beaucoup (trop?) publié : nouvelles (Le Sourire des enfants morts, Le Regard du poussin, La Sainte famille), essais (Les aventures extraordinaires de l’opéra, Bulletin blanc, Quoi dire quand?, Jacques Offenbach), romans (Un été en Amérique, Rue de l'autre monde; Les derniers jours de Paris)… Parmi ses romans, Othon a reçu le prix Roger-Nimier 2002, Fin de Race le prix Jacques Bergier, Les Orphelins du mal sont traduits en 13 langues. Dans le récit intitulé Je pars à l'entracte (NiL éditions), il s'adresse à un ami mort. Son dernier né, Les Fidélités successives, est une fresque romanesque sur les errements d'un jeune homme dans le Paris de l'occupation.
2 commentaires:
Bravo pour ta prestation...
Et vive l'opéra, enfin ces spectacles,c'est un peu comme Brel,Brassens et les grands,ils s'écoutent en fonction de l'humeur du besoin... PC
http://malone-livres-critiques.blogspot.com/
Je ne sais pas comment vous avez fait pour rester calme face à ce type aveuglé par sa bêtise.
Il dit "Tout le monde dit que c'est bien". Hélas, non ! Il y a tant de mépris envers la musique classique, particulièrement chez les jeunes ! Mais je le crois sincère car ne la comprenant pas (ne voulant pas la comprendre), chaque éloge de la musique classique qu'il entend doit provoquer en lui une petite exaspération. D'où je pense son sentiment que tout le monde dit l'apprécier.
Je suis néanmoins d'accord avec lui lorsqu'il dit que beaucoup de gens prétendent la comprendre et la ressentir pour marquer (ou feindre) une appartenance aux classes sociales qui sont, dans l'esprit des gens, associées à la musique classique.
Mais intrinsèquement, elle n'est associée à rien du tout. Cette musique est universelle ! Le succès initial de la Flûte enchantée fut populaire !
Et il semble ignorer les innombrables inconditionnels qui se ruent pour réserver des places plus d'un an à l'avance, dès que les programmes de la saison à venir sont dévoilés.
"Règne du fondamentalement sérieux" ! Qu'il aille voir Cosi !
"Les opéras, c'est assez barbare d'ailleurs" ! C'est le monde à l'envers !
"Des codes" dit-il ... Mais il n'y en a plus aucun ! Les téléphones portables sonnent, on tousse à tout-va ...
Je trouve extrêmement pertinent l'argument de la longévité (éternité) des compositeurs classiques : la plupart des musiques qu'on nous sert aujourd'hui ne dure guère plus d'une poignée années (et encore) car elle ne peut surfer que sur la vague d'une mode ponctuelle, faute de substance.
Je rajouterais également que l'intégrale des oeuvres que Mozart nous a laissées en mourant à 35 ans tient sur 170 CD. Aujourd'hui, sortir 5 albums relève de l'exploit.
Mais je pense qu'il faut surtout dire que cette musique est et sera toujours contemporaine (je pense à Mozart, Beethoven,...) car elle exprime des choses universelles, et elle les exprime de manière naturelle. Le troisième intervenant a dit que c'était une question d'éducation, certes ! Mais elle n'est pas nécessaire ! Il n'y a pas de "code" qui rebute le profane, seulement des préjugés. Et également le fait que la musique classique ne lutte pas à armes égales avec les producteurs de musique pop, rock, rnb, rap, etc. qui excellent dans la discipline du marketing et qui arrivent à faire aimer aux jeunes ces platitudes et ces niaiseries alors que la musique classique provoque des émotions infiniment plus intenses.
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