lundi 27 août 2012
Les fidélités successives de Nicolas D'ESTIENNE D'ORVES
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L’auteur
nous livre le journal que Guillaume Berkeley aurait écrit avant de
mettre fin à ses jours. Il revient sur son parcours et tente de
comprendre comment ce jeune homme élevé à l’écart du monde a pu
s’approcher ainsi du nazisme.
Devenu
collaborateur presque malgré lui, il a touché à la résistance et mené
un véritable double jeu avant d’être trompé. Il suit les courants au gré
des amitiés, en tentant de ne pas décevoir et de garder la tête hors de
l’eau. « Comme si tu te réinventais chaque jour, au contact des
évènements, de l’histoire. Comme si tu étais forgé par notre époque.
Comme si tu étais, dans tes paradoxes et ta franchise, le plus pur
produit de cette guerre. »
Un
texte dense et profond qui nous plonge dans l’ambigüité d’un homme et
d’une époque où le hasard d’une rencontre, d’un choix, sont
déterminants. « Nous sommes ballotés par l’Histoire, et l’essentiel est de rester en vie. »
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