Avec Valérie Trieweiller, finis le
glamour et les paillettes. Accueillant à son domicile parisien un journaliste
de France Inter (lequel précise, plein de cautèle, qu’elle a « accepté » de répondre à ses questions) Tatie Valérie s’explique.
Première dame ? Ah ça non ! C’est un rôle, pas un statut. Dépoussiérons
tout ça ! Son credo : « je
ne suis pas différente des autres femmes ». Sa mission ? Le
bénévolat au service des Français. Avec sa morgue de dame patronnesse et son timbre
de chaisière offusquée, on l’imagine fort bien sonnant le carillon de l’Armée
du Salut. Une moniale généreuse, à l’écoute, dont il ne faut pas égratigner la
cornette. « Dès qu’une femme a un
peu de caractère, oulala elle fait peur ! », clabaude-t-elle,
agacée qu’on brocarde son ton cassant et ses regards acides. Pas facile, en
même temps, de rester journaliste en partageant un polochon à l’Elysée. Mais
cette suffragette modèle n’entend pas vivre au crochet de l’Etat, encore moins
de son « compagnon ». Elle a charge d’âmes et des bouches à remplir.
Les enfants de gauche nourris sous la mère républicaine ont suffisamment fait
jaser. Finies les mazarinades : Valoche sera journaliste, encore et
toujours. « Pour moi, c’est vital ».
Et si sa foi flanche, elle invoque les mânes d’Eleonor Roosevelt, modèle quasi
avoué. On se demande maintenant quel sera son gimmick, sa marque personnelle.
Anne-Aymone avait son brushing, Bernadette ses pièces jaunes, Carla sa guitare ;
que reste-t-il à Valérie ? Une filiation, peut-être. Sa première action sera
archéologique : sauver la « Fondation Danièle Mitterrand », qui
bat sérieusement de l’aile. Valérie aime les momies. Ça promet !
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