Tous les Collaborateurs ne sont pas des monstres.
Ils ont commencé par être des enfants. Comme Guillaume Berkeley, élevé dans un
monde à part, une ile anglo-normande, un château sans fantôme, un frère ainé et
adulé et puis un jour l’arrivée d’une jeune fille qui détruit tout sur son
passage. D’abord l’enfance. Puis les croyances. Et l’espérance. Guillaume
Berkeley n’a pas vingt ans, il quitte son havre de paix et débarque à Paris.
Mauvaise idée, mauvais moment. La guerre est là, les Allemands aussi. Guillaume
lie connaissance avec des gens très comme il faut. Ils se nomment Drieu la
Rochelle et Rebatet, mais aussi Brasillach et les Luchaire, père et fille.
Guillaume Berkeley a un ami, à moins que cela ne soit une conscience, Simon
Bloch prend ses jambes à son coup en laissant à son protégé le choix des armes.
Guillaume cache des juifs dans un appartement majestueux, mais qui s’en
rappellera quand viendra le temps de la rétribution ? Un roman
époustouflant de Nicolas d’Estienne d’Orves qui signe là l’une des meilleures
surprises de cette rentrée littéraire !
Stéphanie
des Horts
Nicolas d’Estienne d’Orves, Les
Fidélités successives,
Albin Michel, août 2012, 720 pages, 23,90 €
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